Présidentielle 2017 : "François Hollande et Nicolas Sarkozy se mettent en valeur mutuellement" pour Olivier Mazerolle

LE MAG POL - François Hollande a choisi d'entrer en campagne sur le thème des libertés en opposition au tout sécurité de Nicolas Sarkozy.

François Hollande et Nicolas Sarkozy à l'Élysée après les attaques terroristes qui ont touché Paris

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

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La semaine politique a été marquée par l'entrée en campagne officieuse de François Hollande. Le chef de l'État a multiplié les tacles à l'encontre de Nicolas Sarkozy, son adversaire de 2012. Et vice-versa. Comme si les deux hommes rêvaient du match retour de 2012. Pour Alexis Brézet, journaliste au Figaro, il est "clair que l'un et l'autre se sont choisis. Mais quand ils s'attaquent l'un l'autre, ils parlent chacun à leurs électeurs." François Hollande se réclamant l'antithèse de Nicolas Sarkozy et réciproquement.

Un match qui réjouit d'avance Nicolas Sarkozy, selon Audrey Crespo-Mara, journaliste à LCI.. "Ses équipes l'ont laissé entendre, ils étaient vraiment ravis. Celui qui est déçu, c'est Alain Juppé, il est hors duel." Olivier Mazerolle confirme : "François Hollande et Nicolas Sarkozy, qui se disputent sur les limites de l'État de droit, "se mettent en valeur mutuellement".

L'entrée en campagne de François Hollande sur le thème de l'État de droit est un choix "étonnant" pour Alexis Brézet. "Parce que sur ce terrain là, les Français, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont très très durs. On en fait jamais contre le terrorisme. C'est plus facile pour lui de remobiliser la gauche" en évoquant "la méchante droite qui veut mettre en lambeaux le droit social que de dire le droite veut trop combattre le terrorisme."

Les Indiscrets RTL

- Najat Vallaud-Belkacem future Première secrétaire du Parti socialiste ? La ministre de l'Éducation nationale n'a pas l'intention de se présenter à la primaire de la gauche même si François Hollande n'est pas candidat. Mais ce qui pourrait l'intéresser c'est prendre la tête du Parti socialiste. Quand on lui pose la question en tout cas elle ne dément pas. Pour un de ses collègues au gouvernement, elle a trois atouts pour devenir Première secrétaire : elle est populaire, c'est une femme et surtout elle est perçue par les militants comme étant de gauche. Mais ce n'est pas gagné, elle risque de trouver des poids lourds sur son chemin et notamment Manuel Valls.
- François Fillon ne regrette pas sa sortie sur les ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy. Au contraire, il enfonce le clou. "Le vrai scandale de cette primaire ce n’est pas ce que je dis mais que je sois le seul à le dire". Voilà ce qu'il a confié à un proche.

- Christiane Taubira toujours une superstar à gauche. Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, avait programmé un colloque sur la peine de mort le 19 septembre pour célébrer le 35e anniversaire de l'abolition de la peine de mort en France. Il aura finalement lieu en octobre parce que Christiane Taubira ne pourra pas y assister. L'ancienne garde des Sceaux sera aux côtés d'un de ses illustres prédécesseurs, Robert Badinter, qui fut à l'origine de l'abolition de la peine capitale.

- Depuis qu'Emmanuel Macron a quitté le gouvernement, il cherche avec sa femme Brigitte un logement dans la capitale. Budget maximum pour le couple : 5.700 euros de loyer par mois. C'est le prix dans les beaux quartiers de la capitale. Ils ont récemment visité un appartement dans le VIIe arrondissement. L'avantage : ce n'est pas trop loin de l'Élysée mais c'était 200 euros trop cher.