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Stéphane Le Foll aux frondeurs : "Nous sommes la gauche !"

Le porte-parole du gouvernement a répondu aux commentaires sur une disparition de la gauche du gouvernement depuis la démission de Christiane Taubira.

Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement.

Crédit : THIERRY ZOCCOLAN / AFP

Emeline Le Naour & AFP

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Les frondeurs blâmant les dernières décisions du gouvernement de François Hollande, synonymes pour eux de "droitisation" politique ont reçu, dimanche 31 janvier, un rappel à l'ordre de la part de Stéphane Le Foll. Le porte-parole du gouvernement a répondu aux commentaires sur une disparition de la gauche du gouvernement depuis la démission de Christiane Taubira, lançant sur la chaîne en continu iTÉLÉ : "Nous sommes la gauche !"

Celui qui est également ministre de l'Agriculture a interrogé : "Est-ce qu'on a remis en cause le modèle social ? Est-ce qu'on a pris des décisions, comme dans d'autres pays, d'austérité ? Est-ce que, face au terrorisme, on cède sur l'état de droit ? Est-ce qu'on n'a pas porté les valeurs de l'écologie avec la COP21 ? La gauche est là, elle est présente. Et ce n'est pas parce que quelqu'un est parti et que des frondeurs se réunissent que la gauche a disparu", a-t-il poursuivi. 

Sont-ils capables de porter une alternative à gauche ? Aujourd'hui, non.

Stéphane Le Foll évoquant les frondeurs

Le porte-parole faisant évidemment référence à la démission de Christiane Taubira mercredi 27 janvier en raison de son désaccord sur la question de la déchéance de nationalité pour les terroristes. Stéphane Le Foll a déclaré que ce départ intervenait "à un moment où, d'ailleurs, le Premier ministre a présenté un projet qui tient compte des remarques qui avaient été faites" et "qui doit permettre de trouver une majorité large." Le porte-parole a d'ailleurs tenu à remettre en perspective le poids électoral des frondeurs et de la frange gauche du PS analysant : "Sont-ils capables de porter une alternative à gauche ? Aujourd'hui, non. Et toutes les élections qui se sont succédé l'ont montré. La gauche qui gouverne arrive en tête et largement en tête".

Les dirigeants de l'aile gauche du PS ont approuvé à l'unanimité, samedi 30 janvier, un texte appelant le parti à participer à l'organisation d'une primaire pour désigner le candidat de la gauche en 2017. Proche de François Hollande, Stéphane Le Foll, s'est dit personnellement défavorable à la tenue de cette primaire. "Il y a un président sortant qui assume une responsabilité. Penser qu'on va faire descendre le soir un président de la République pour venir débattre à une primaire..." Ajoutant : "La condition expresse c'est qu'à la fin, il n'y ait qu'un candidat de gauche", alors que Jean-Luc Mélenchon y est opposé.

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