Nicolas Domenach doute de la conversion de la droite au féminisme

Nicolas Domenach note que la droite "s'est drôlement endormie depuis que le président Valéry Giscard d'Estaing et Simone Veil ont fait voter en 1975 la loi dépénalisant l’avortement". Il poursuit : "L’émancipation du sexe dit 'faible', ce n’était pas le truc de ses dirigeants". Ainsi le parti sarkozyste a toujours préféré payer de lourdes amendes plutôt que de respecter la parité, note le journaliste. "Mais voilà que ces mêmes dirigeants, et Nicolas Sarkozy le premier, vantent les droits des femmes et leur égalité avec les hommes", constate-t-il.

"Les nostalgiques de maman à la maison et du patriarcat veulent des femmes dehors et sans voile, et ils se disent féministes alors qu’ils n’ont cessé de combattre le féminisme", dénonce-t-il. "Tout cela pour stigmatiser le burkini et l’islamisme. Lutter contre cet ennemi prioritaire vaut bien quelques contorsions, sinon une révolution", ajoute Nicolas Domenach. Il estime que" les termes employés peuvent provoquer des évolutions salutaires si on prend ces messieurs aux mots comme au lasso".
Le journaliste prend l'exemple de l’ex-ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel qui, pour justifier la nécessité d’une loi anti-burkini, a trompeté que la France était "le pays de la mini-jupe et de Mai 68". Et de poursuivre : "Pour mémoire, rappelons quand même que chef Sarkozy a toujours voulu supprimer l'héritage de 68 que ce sarkozyste éminent réhabilite".

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02/07/2025 à 02:02 - 25m08s