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À Nice, Nicolas Sarkozy soigne sa droite avec un discours ferme sur l'immigration

En meeting à Nice, l'ancien président a consacré une large partie de son intervention à l'immigration devant un auditoire acquis à sa cause.

À Nice, mardi 21 octobre, Nicolas Sarkozy a renoué avec un discours très ferme sur l'immigration

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Un coup de barre à droite. Nicolas Sarkozy a tenu un discours très ferme sur l'immigration mardi 21 octobre à l'Acropolis de Nice. Devant quelques 3.000 personnes totalement acquises à sa cause, l'ancien chef de l'État a joué une petite musique rappelant les accents de sa campagne présidentielle de 2012. Une prestation très bien accueillie par une foule enthousiaste sur des terres où l'UMP et le Front national réalisent traditionnellement quelques uns de ses meilleurs scores.

Comme un air de déjà vu

C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. Nicolas Sarkozy connaît le proverbe par cœur. En 2006, alors ministre de l'Intérieur, il avait repris à son compte la formule de Philippe de Villiers "La France, tu l'aimes ou tu la quittes" en assénant lors d'un discours dans le VIIIe arrondissement de Paris : "S'il y en a que ça gêne d'être en France, je le dis avec le sourire mais avec fermeté, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas".

Accueilli aux son des "Nicolas, Nicolas" scandés par la foule, le candidat à la présidence de l'UMP a revisité la maxime. "Les Français veulent rester en France. Que la France ne ressemble pas à un autre pays. Ici, nous sommes le pays de Victor Hugo, de Maupassant. Nous voulons bien accueillir les autres. Mais notre culture et notre façon de vivre ne sont pas négociables". Succès garanti.

Les militants en redemandent

Immigration, expulsion des clandestins, lutte contre l'assistanat... Dans le fief de Christian Estrosi, le candidat Sarkozy a placé le curseur très à droite. "Il y a une valeur qui est cardinale pour nous et qui manque bien en France, c'est l'autorité." Les militants adorent et en redemandent. "Extraordinaire. On est de droite et on est fier de l'être. Grâce à Nicolas, on reprend espoir", se réjouit l'une d'entre eux.

Nouvelle étape ce mercredi soir à Toulon, dans le Var, l'un des deux premiers départements à avoir élu un sénateur du Front national, en la personne de David Rachline, au mois de septembre dernier.

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