Saint-Valentin, anniversaire de la naissance d'un général... Les pires excuses pour ne pas écouter Nicolas Sarkozy

Bruno Le Maire, Nadine Morano et Jean-François Copé n'assisteront pas au discours de l'ancien chef de l'État lors du Conseil national des Républicains. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils font preuve d’imagination pour se justifier.

Le député de l'Eure, Bruno Le maire, le 29 novembre 2014 à Paris

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

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En matière de motif d'absence farfelu, les hommes politiques font parfois preuve d'une imagination débordante. Si Nicolas Sarkozy doit clôturer, dimanche 14 février, le Conseil national des Républicains par un discours donnant les futures orientations du parti, l'ancien chef de l'État risque bien d'évoquer l'avenir de sa famille politique devant une audience clairsemée.

Les ténors du parti semblent s'être donné le mot afin de snober le grand patron à neuf mois de la primaire de la droite. Et le meeting, qui se tient à la porte de Versailles à Paris, prend des allures d'école buissonnière de la politique. Samedi 13 février, face aux caméras de BFMTV, c'est un festival de justifications.

"Malheureusement, je ne serai pas là demain pour des raisons familiales", a expliqué entre gêne et amusement Jean-François Copé. De son côté, Nadine Morano invoque un engagement crucial : "C'est le 100e anniversaire de la naissance du général Bigeard demain".

Mais la palme revient à Bruno Le Maire qui rebondit agilement à l'actualité de ce dimanche 14 février : "Demain, c'est la Saint-Valentin, je vais la fêter avec ma femme, et je vais m'occuper de mes quatre enfants." Alain Juppé et François Fillon ont également prévu de ne pas être de la partie. Un désaveu pour Nicolas Sarkozy, dont les rivaux semblent décidés à ne pas se laisser dicter la suite du programme.

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