Deux jours après sa nomination au Conseil constitutionnel, Michel Mercier est visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier, pour des soupçons d'emplois fictifs.
Mercredi 2 août, Le Canard Enchaîné a révélé que l'ancien sénateur a employé ses deux filles en tant qu'assistantes parlementaires. Le problème étant que l'une d'entre elle vivait, semble-t-il, à Londres au moment d'exécution de son contrat. Gérard Larcher, le président du Sénat, a empêché une perquisition des enquêteurs au Palais du Luxembourg, vendredi 4 août, évoquant le motif trop "flou", d'après lui.
Le sénateur Front national Stéphane Ravier, estime que Michel Mercier doit bénéficier de la "présomption d'innocence, comme tous les autres". Néanmoins, l'élu des Bouches-du-Rhône "ne voit pas pourquoi le président du Sénat s'est cru obligé d'empêcher les enquêteurs d'enquêter. Alors qu'ils ont pu le faire sans aucun problème pour d'autres personnalités".
"Là où c'est gênant, c'est que monsieur Mercier est appelé à être l'un des garants de la Constitution. Si d'aventures il était reconnu coupable par la justice, c'est le Conseil constitutionnel lui-même qui sera entaché", juge le sénateur frontiste.
Michel Mercier a été nommé au Conseil constitutionnel en remplacement de Nicole Belloubet, désignée garde des Sceaux. C'est Gérard Larcher, en sa qualité de président de la Chambre basse du Parlement, qui avait proposé son nom.
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