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Manuel Valls opposé à la "berlusconisation" de la France

Dans une allusion aux critiques des institutions judiciaires faites par Nicolas Sarkozy, le Premier s'est déclaré opposé à une "berlusconisation" de la France.

Le Premier ministre, Manuel Valls, ne veut pas d'une "berlusconisation" de la France. Ici le 3 juillet 2014 à Matignon (Archives).

Crédit : AFP / MIGUEL MEDINA

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Manuel Valls l'avait assuré ce samedi au micro de RTL : il "ne veut pas polémiquer" sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy. Reste que le Premier ministre a une nouvelle fois fait allusion à l'affaire en comparant - sans le nommer explicitement - l'ancien Président de la République à Silvio Berlusconi, cerné par les affaires et jamais avare d'attaques contre les juges.

"On cherche parfois à me comparer à ce qu'est en train de faire le président du Conseil italien, Matteo Renzi, je prends la comparaison", a déclaré Manuel Valls, lors d'un déplacement ce dimanche 6 juillet à Vauvert (Gard). "Mais ce que je ne veux pas, moi, c'est de la 'berlusconisation' de notre pays".

"Je ne veux pas que la mise en cause des fondements de la République, de la justice, de l'État de droit aujourd'hui soient dans le discours politique", a précisé le chef du gouvernement. Ce samedi, le Premier ministre avait déjà jugé que le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, avait eu "raison" de rappeler à l'ordre Nicolas Sarkozy après ses critiques contre la justice et les magistrats.

Retour à Vauvert un an après

Selon lui, "il nous appartient à chaque fois de défendre nos institutions qui sont le socle de l'État de droit, de la démocratie". "Sans institutions fortes, sans justice indépendante, il n'y a pas de démocratie possible et de retour de la confiance", a résumé Manuel Valls.

Le Premier ministre revient pour la deuxième année consécutive dans le village du Gard. Le 13 juillet 2013, alors ministre de l'Intérieur, il y avait fait un discours remarqué sur le "réformisme assumé et non plus honteux".

Ce dimanche, il a défendu à de nombreuses reprises "la gauche qui marche", appelant de nouveau "à retrouver le mouvement" dans une France "entravée, coincée, tétanisée", à la veille de ses 100 jours à Matignon et d'une conférence sociale délicate.

"Ne pas bouger, c'est commencer à perdre"

"La gauche n'est jamais autant fidèle à elle-même que lorsqu'elle s'adresse à tous. La gauche qui met la société en mouvement, la gauche qui marche, c'est la gauche qui dit à chacun : quelle part de votre intérêt particulier êtes-vous prêts à laisser pour la mettre au service de l'intérêt général?", a lancé le Premier ministre devant un petit parterre d'environ 150 militants.

"Oui, la réforme peut créer des déséquilibres, venir perturber des habitudes, des acquis", a reconnu le Premier ministre, qui a dû composer ces dernières semaines avec des mouvements sociaux et des revendications contradictoires du patronat et des syndicats. Mais selon lui, citant du François Miterrand, "ne pas bouger, c'est commencer à perdre".

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