À moins d'une semaine du lancement de la troisième "grande conférence sociale" du quinquennat, les choses se corsent pour le gouvernement. Après le Medef, ce sont les syndicats de salariés qui menacent de ne pas participer aux débats.
Manuel Valls a soigneusement déminé le terrain avec le patronat en reportant partiellement le compte pénibilité. Celui-ci ne s'appliquera qu'à un million de salariés en 2015 et aux autres en 2016. Une simplification du Code du travail est également à l'étude.
Ces gestes d'apaisement ont déclenché la colère des syndicats. La CFDT de Laurent Berger dénonce une "atteinte très grave au dialogue social et aux droits des salariés". La CGT, déjà réticente, n'en est devenue que plus hostile à cette "grande conférence sociale".
"La décision n'est pas prise mais le contexte a changé depuis ce matin. Nous irons dire ce que nous avons à dire au président de la République. Pour le reste, nous allons réfléchir et ajuster notre comportement", menace Jean-Claude Mailly de Force Ouvrière.
"Quand un gouvernement prend les bottes du libéralisme économique, il devient autoritariste sur le plan social", dénonce-t-il.
Les leaders des organisations syndicales discutent. Mais elles n'ont pas encore décidé d'une stratégie commune pour affronter François Hollande avant son discours d'ouverture de la "grande conférence sociale".
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