Manuel Valls dément avoir dit "si la situation ne s'inverse pas ce sera foutu"
RÉACTION - Le Premier ministre réfute les propos que lui prête "Le Monde". "J'accomplirai ma mission jusqu'au bout", assure-t-il.
Selon le Premier ministre, tout n'est que "propos rapportés" sans fondement. Manuel Valls réfute totalement l'article du Monde qui affirme qu'il aurait dit à ses proches "si d'ici trois à six mois, la situation ne s'est pas inversée, ce sera foutu".
"Je suis ici pour tenir, dans un dialogue permanent avec la majorité et le Parlement. Le pays a besoin que l'exécutif tienne, assume ses responsabilités, l'autorité", affirme-t-il à la veille de son rendez-vous devant les élus. Le Premier ministre doit défendre le 16 septembre son gouvernement et remporter le vote de confiance malgré la défiance de certains députés frondeurs du parti socialiste.
La démission est exclue
"Vous pensez un seul moment que je pourrais quitter les fonctions qui sont les miennes, demande-t-il ? Non, au contraire. Il faut sortir de cette ambiance délétère, entretenue par des rumeurs, des titres de presse infondés, attaque-t-il.
"Je suis là pour tenir la mission que le président de la République et la majorité m'ont confiée : préparer le pays à l'avenir, lutter contre le chômage, répondre aux inquiétudes de nos compatriotes. J'accomplirai ma mission jusqu'au bout", conclut le Premier ministre.
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