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Manuel Valls aurait aimé "être à la place" d'Emmanuel Macron

L'ancien Premier ministre a assuré dimanche 17 septembre sur France 2 vouloir "contribuer à la réussite" du président de la République.

Manuel Valls et Emmanuel Macron, le 8 févier 2016
Crédit : AFP / Archives, Patrick Kovarik
Félix Roudaut & AFP
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Manuel Valls serait-il jaloux du destin présidentiel d'Emmanuel Macron ? C'est en tout cas ce qui transparaît de son interview accordée à France 2, dimanche 17 septembre. "Je ne vais pas vous dire le contraire, j'aurais aimé être à sa place, mettre en oeuvre une politique qui permette de dépasser les clivages droite-gauche", a admis l'ancien Premier ministre. Même s'il l'assure : il n'a aucune "rancœur" ou "jalousie" à l'égard du ministre de l'Économie devenu président.

Celui qui a rejoint les rangs de la majorité présidentielle à l'Assemblée nationale après avoir brigué en vain l'investiture de la République en marche aux législatives, a même affirmé vouloir la "réussite" d'Emmanuel Macron. Il l'avait d'ailleurs soutenu avant le premier tour de la présidentielle, au grand dam de Benoît Hamon, grand vainqueur de la primaire socialiste.

Je pense que nous avons vécu un petit miracle

Manuel Valls

"Je veux sa réussite, ça n'est pas une posture. Je pense que nous avons vécu un petit miracle, que normalement c'est le populisme qui devait l'emporter. Nous aurions pu avoir un deuxième tour Le Pen-Mélenchon", a déclaré Manuel Valls. Et de se féliciter : "L'élection d'Emmanuel Macron (...) a permis d'éviter cela. Donc pour lui, mais pour mon pays, et pour mes idées, pour les valeurs de la République que je défends (...), oui je veux sa réussite et je veux contribuer à sa réussite".

Interrogé sur le terme "fainéants" utilisé par le chef de l'État et qui a fait polémique, l'ex-Premier ministre a estimé qu'il fallait "faire attention aux mots, ils ont leur importance". "Je pense qu'aujourd'hui on a besoin de vérité, de réformes puissantes (...) et on a besoin en même temps de mots qui permettent de réconcilier, d'apaiser, de rassembler", a-t-il affirmé.

"Vu la fatigue que j'ai éprouvée après ces cinq années, notamment à Matignon, je n'ai pas eu l'impression d'être fainéant", a-t-il glissé. L'entourage du chef de l'État avait expliqué que le mot "fainéant" visait "ceux qui n'ont pas eu le courage de faire les réformes nécessaires", citant Jacques ChiracNicolas Sarkozy et François Hollande.

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