Manifestations du 1er mai : "L'État est aux abonnés absents", selon Florian Philippot
REPLAY / INVITÉ RTL - Le vice-président du Front national condamne les casseurs qui se sont mêlés aux manifestations du 1er mai à Paris.
Le 1er mai 2016 a été singulier pour le Front national. Pour la première fois, le parti d'extrême-droite était divisé entre le "banquet patriote" autour de sa présidente Marine Le Pen, et le rassemblement articulé autour de son père, cofondateur historique du FN, dont il fut exclu à l'été 2015.
Mais le 1er mai a également été marqué par d'exceptionnelles violences, en marge de manifestations, en particulier aux abords de la place de la République, où le mouvement "Nuit debout" a pris ses quartiers depuis plus d'un mois désormais. Les violences générées par des casseurs venus de l'extérieur, ont émergé tandis que des manifestants demandaient le retrait de la loi Travail.
"L'État est aux abonnés absents"
"L'infâme loi El Khomri, qui précarise le travailleur, qui vient de Bruxelles, anti-PME, aurait mérité une vraie mobilisation", déplore Florian Philippot, qui en demande le retrait pur et simple. Le vice-président du FN évoque "300 à 400 personnes place de la République (à Paris, ndlr) qui descellaient des plaques de fonte pour les jeter sur des vitrines et sur les forces de l'ordre", citant - pour les chiffres - un communiqué de presse de la préfecture de police de Paris, qui note "seulement deux interpellations", s'insurge le vice-président. "Cela veut dire que l'État est aux abonnés absents".
Une hostilité à "Nuit Debout" ? Florian Philippot conteste à demi-mot. "Au tout début, je me suis dit 'une jeunesse qui se mobilise, qui s'intéresse au débat public, c'est mieux qu'une jeunesse désinvestie'. Mais cela a été vite récupéré par des professionnels de l'agitation, violents, d'extrême-gauche", cible Florian Philippot, qui reprend en exemple le philosophe Alain Finkielkraut, malmené et invité à quitter rapidement la place, lors de sa visite à République le 16 avril.
Florian Philippot est plus optimiste quant à l'actualité internationale. Ce dernier se réjouit de la tournure de la présidentielle en Autriche, en passe de faire élire un président d'extrême-droite. Le candidat Norbert Hofer est "un candidat patriote allié au FN" rappelle le vice-président du parti frontiste. "Cela prouve qu'il y a une dynamique autour des thèmes de souveraineté nationale, d'identité nationale, et du refus de voir l'Union européenne s'ingérer partout (...) Cela nous donne vraiment confiance (pour 2017, ndlr), il y a une lame de fond et elle existe également dans le peuple français", conclut Florian Philippot.
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