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Législatives 2017 : le casse-tête commence au Parti socialiste

La direction du PS a commencé à composer un programme qui puisse satisfaire toutes les sensibilités du parti avant les élections des 11 et 18 juin.

Jean-Christophe Cambadélis et Benoît Hamon à Paris le 27 mars 2017.
Crédit : LEWIS JOLY/SIPA
Geoffroy Lang
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Le choc du premier tour de la présidentielle et ses piteux 6,35% tout juste encaissé, le Parti socialiste doit déjà penser à relever la tête pour tenter d’aller de l’avant. Rue de Solférino, la direction du parti a désormais le regard tourné vers les élections législatives du 11 et 18 juin. Après les critiques acerbes qui ont accompagné le résultat historiquement bas de Benoît Hamon, Jean-Christophe Cambadélis a désormais pour tâche de mobiliser au plus vite ses troupes autour d’un projet fédérateur pour tenter de sauver les meubles.

La direction du PS est déjà en train de plancher sur un programme électoral qui puisse rassembler des soutiens de François Hollande désabusés jusqu’au clan de Benoît Hamon. Pour concocter cette "plateforme législative", Jean-Christophe Cambadélis n’a pas dérogé à sa réputation de manœuvrier en nommant un quintet représentatif de la diversité de sa famille politique. On y retrouve ainsi Stéphane Le Foll, éternel homme-lige de François Hollande, Jean-Marc Germain, soutien historique de Martine Aubry, le très montebourgeois Christian Paul, Guillaume Balas, indéfectible fidèle de Benoît Hamon, et enfin le numéro deux du parti, Guillaume Bachelay.

Dans l'ombre de "la France insoumise" et "En Marche !"

Ce dernier devrait d’ailleurs présenter à ses comparses une première mouture du texte durant le weekend, selon Libération. Sa version définitive devrait être soumise à bureau national du parti le 5 mai, à l’avant-veille du second tour de la présidentielle. Cette "plateforme législative" devra répondre à un double dilemme : réaliser la synthèse entre les différentes tendances et composer avec la concurrence nouvelle de "En marche !" et "la France insoumise".

Toujours selon Libération, le mot parti tentera de vendre l’image d’un “PS autonome” : ni acquis, ni hostile au mouvement d’Emmanuel Macron, tout du moins d’ici le résultat des législatives. Mais parmi les soutiens de Benoît Hamon, on caresse également l’espoir de former une coalition "rouge-rose-verte", alors que le PCF peine à trouver un accord avec "la France insoumise". "On a vu ce que donne une gauche divisée : l’une l’emporte sur l’autre, mais sans capacité de gouverner", souligne ainsi le député sortant Mathieu Hanotin ex-directeur de campagne du candidat PS.

Si cette alliance paraît encore très hypothétique, la volonté de "clarification" réclamée par Manuel Valls, et ses multiples appels du pied pour participer à l’éventuelle majorité présidentielle de Benoît Hamon ne semblent pas encore à l'ordre du jour. De son côté, Emmanuel Macron a affirmé qu'il ferait pas de coalition avec le PS ou Les Républicains dans un entretien au Figaro.

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