Dans un entretien avec un panel de lecteurs du Parisien, François Hollande déclare vouloir "arracher les électeurs du Front national". Une déclaration qui n'impressionne pas Nathalie Kosciusko-Morizet. "Il n'arrache pas grand-chose, François Hollande, ironise-t-elle. Le PS fait semblant de découvrir la montée du FN".
La vice-présidente de l'UMP estime que le Parti socialiste "devrait commencer par un examen de conscience", accusant François Hollande "d'agiter la question du droit de vote des étrangers aux élections locales alors qu'il ne le fera pas".
Une autre formule, de Nicolas Sarkozy celle-là, a récemment marqué l'opinion : "FNPS". Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il s'agit d'une "formule choc pour illustrer une réalité : le PS cherche à bénéficier du FN. C'est une réalité de l'histoire électorale de la France. Quand le PS nous dit : 'Notre sujet, c'est le FN', je dis que depuis trente ans, vous (les socialistes, ndlr) pouviez agir autrement et ne pas jouer avec le feu".
NKM avait pourtant soutenu l'idée de voter pour un candidat PS en cas de second tour FN/PS. "On a eu un débat en bureau politique et un vote. J'apprécie qu'il y ait eu ce débat. Nous avons une position, qui n'est pas celle que j'ai défendue, mais elle vaudra pour les départementales", explique-t-elle. Malgré cela, la candidate à la municipale parisienne de 2014 rappelle qu'un vote "n'efface pas les convictions".
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