Coup de gueule signé Michel Sardou sur un sujet assez inattendu. Dans une
interview accordée à l'Agence France-Presse et relayée notamment ce matin par le
magazine Gala, le chanteur se dit effaré par l'idée de fixer à 13 ans l'âge de
consentement à un acte sexuel. "Ma petite-fille a dit à 13 ans : 'Je ne veux pas,
moi !' C'est un bébé, qu'est-ce qu'elle va consentir à coucher avec un mec ?" Et
d'ajouter : "Je n'écris plus de chansons. Mais la prochaine, ç'aurait été sur ça
!" Sardou qui rappelle qu'il s'est toujours inspiré des faits que la société lui
proposait : "Dans 'Être une femme' par exemple, tout ce que je disais, les
femmes le font aujourd'hui : pilote d'avion, chauffeur de bus... Elles font des
métiers de mecs ! Est-ce dégradant ? Non. Pourtant, à l'époque, qu'est-ce que
j'en ai pris dans la gueule, de nombreuses associations féministes m'ont
bastonné."
Coup de gueule également de Nicolas Hulot. Dans une interview accordée à nos confrères du Point, le ministre de la Transition écologique revient sur
l'épisode de la semaine dernière, cette marche arrière, ce report de la
réduction de la part du nucléaire dans notre production d'électricité. "Quand il
franchit les portes de son ministère ce mardi 7 novembre, il est fou de rage",
écrit l'hebdomadaire. Jamais de mémoire de collaborateur le numéro 3 du
gouvernement n'avait piqué une telle colère. Plus qu'une couleuvre, c'est un boa
qu'il a dû avaler. Et quand on en parle avec lui, ce n'est pas tant le fond qui
lui a posé problème. "J'assume cette décision, dit-il, RTE a décidé de publier
son scénario à cette date-là, je ne pouvais pas rester sans commentaire."
Non, ce qui lui a posé problème, c'est la méthode. Quand, à la sortie du
conseil des ministres, il a été propulsé dans une salle sans même, raconte-t-il,
"avoir pu manger un truc". Un Nicolas Hulot en colère, mais aussi "isolé,
frustré et fatigué", écrit Le Point. "À l'instant où vous êtes nommé ministre,
explique-t-il, vous êtes happé comme dans un fleuve en crue. Je passe mon temps
à dire : 'mais laissez-moi réfléchir un peu'." "Même la nuit, ajoute-t-il, je
refais le procès de la veille. Je revois mes confrontations quand je n'ai pas
obtenu gain de cause." L'horreur pour lui, qu'on surnomme "Hulot couche-tôt"...
"Certains de ses collègues du gouvernement s'étaient moqués de lui cet été,
raconte Le Point, parce qu'il coupait son téléphone portable une fois ses
journées terminées."
Lui n'éteint parait-il jamais son portable, il envoie même des messages en
pleine nuit. Paris Match a passé une semaine aux côtés d'Emmanuel Macron, à
l'Élysée avec les pupilles de la nation le 11 novembre, devant le Bataclan le 13
mais aussi dans son avion lors de son voyage aux Émirats. On découvre plein
d'anecdotes de la vie de celui qui a toujours assuré qu'il resterait le maître
des horloges. Justement, il ne s'agit pas juste d'une image. L'horloge qui
figure sur sa photo officielle passe, raconte Paris Match, d'une pièce à
l'autre, elle le suit dans tous ses rendez-vous. Pendule mécanique avec deux
cadrans qui était jusqu'ici réservée au conseil des ministres.
Maître des horloges, le président confie réserver une soirée par semaine à
son épouse Brigitte et le samedi soir à la famille. Deux jours avant de
s'envoler pour les Émirats, ils sont ainsi allés voir Fabrice Luchini au
théâtre. "Des écrivains parlent d'argent", c'est le titre du spectacle. Emmanuel
Macron, que certains accusent d'être le président des riches, a
visiblement beaucoup ri, surtout quand l'acteur reprend Guitry : "Si j'étais le
gouvernement, comme dit ma concierge, c'est sur les signes extérieurs de feinte
pauvreté que je taxerais impitoyablement les personnes qui ne dépensent pas
leurs revenus". Fin de citation.
Paris Match évoque aussi bien sûr ce déplacement aux Émirats. Après
l'inauguration du Louvre Abu Dhabi, le prince héritier Mohamed ben Zayed a pris
lui même le volant de sa voiture pour emmener le couple Macron dîner. Non pas
dans un palace, mais dans une petite maison louée par sa fille. Les deux hommes
ont discuté jusqu'à 1h30 du matin et c'est à l'issue de ce dîner qu'Emmanuel
Macron a décidé de faire escale à Riyad sur le chemin du retour. "Nouvelle
illustration, explique Paris Match, de la manière dont Emmanuel Macron entend
mener la politique étrangère : parler en direct à tout le monde, une diplomatie
qui passe d'abord par le contact personnel."
"La France dans le camp des vainqueurs"
Jérôme Cazadieu, directeur de la rédaction de L'Équipe
Stratégie décryptée ce matin par Le Figaro alors qu'Emmanuel Macron a annoncé
hier que le Premier ministre libanais serait accueilli à Paris dans les
prochains jours. "Le président français, raconte Georges Malbrunot, a multiplié
les contacts, les coups de téléphone, dépêché son ministre des Affaires
étrangères sur place." "Ce compromis, conclut-il, permet à Riyad de sauver la
face, la crise n'est sans doute pas pour autant terminée."
Le Figaro qui revient également ce matin sur cette commande record pour
Airbus. Carton plein également pour le rugby français qui décroche la Coupe du
monde 2023. "Retour du french flair", titre L'Équipe. "Après les JO, la Ryder
Cup, l'Euro de foot, la France, écrit Jérôme Cazadieu dans son édito, a retrouvé
sa place au centre de la carte mondiale." Qui l'eut cru il y a 12 ans quand la
candidature de Paris pour les JO 2012 fut balayée par celle de Londres. "La
France est désormais dans le camp des vainqueurs", conclut-il. Ça sonne presque
comme du Sardou.
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