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Marine Le Pen en visite à l'unversité Al-Azhar au Caire le 28 mai 2015
Crédit : STR / AFP
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Le Front national cherche, comme chaque formation politique à l'approche d'une élection, des moyens afin de financer ses campagnes dans le cadre légal prévu à cet effet. Le 21 octobre 2016, le site d'information Médiapart indiquait que le parti frontiste recherchait des financements auprès des Émirats arabes unis afin de mener ses batailles électorales de 2017. Une position justifiée politiquement par le combat mené par les Émirats contre le terrorisme islamiste, en opposition avec la politique supposée du Qatar, que le FN taxe souvent de financer en sous-main la doctrine de Daesh, expliquait Médiapart.
"On cherche worldwide, partout sauf en France, étant donné le refus des banques ici", a indiqué au site l’eurodéputé frontiste Bernard Monot. "On a mis une douzaine de lignes à l’eau qu’on peut actionner. Nous cherchons à l’ouest, on a aussi des pistes au Moyen-Orient", a-t-il confié. "Pourquoi pas au Moyen-Orient", lâchait Wallerand de Saint-Just sur France 3.
Il y a peut-être des pays qui nous proposent, mais c’est nous qui décidons
Jean-Michel Dubois
Sur fond de visite de Marine Le Pen en Égypte en mai 2015, qui aurait été organisée en sous-main par les service de renseignements émiratis, le Front national chercherait des fonds. La puissance financière d'Abu Dhabi serait ainsi le prochain financier du FN, après des élections européennes financées par les fonds d'une banque russe. "C'est bidon", a indiqué Wallerand de Saint-Just, trésorier du Front national, à RTL.fr. "À [sa] connaissance", aucune tractation directe n'est menée afin d'obtenir des financements venus des Émirats arabes unis. Il confirme néanmoins que les banques françaises refusent de prêter de l'argent au FN, bien que le parti soit quasiment assuré d'atteindre les scores qui lui permettraient d'être remboursé des frais de campagne engagés.
Quant à la banque russe qui avait financé la campagne en 2014, "elle a fait faillite", nous a indiqué Wallerand de Saint-Just. Pour le moment donc, le Front national compte sur "des particuliers" et leurs dons afin d'engranger les fonds nécessaires, en attendant de trouver d'autres sources. Et dans cette optique, le trésorier du parti nous a indiqué qu'aucune piste n'était écartée, mais aucune démarche ne serait, selon lui, enclenchée. La nuance se retrouve aussi dans les propos de Jean-Michel Dubois, trésorier de la campagne présidentielle de Marine Le Pen. "Il faut être sérieux un peu, déclarait-il à Médiapart. Il y a peut-être des pays qui nous proposent, mais c’est nous qui décidons. La décision ne m’appartient pas, mais on veut un pays qui soit sur nos valeurs".
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