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Le Debrief du Grand Jury du 29 juin 2014 - François Fillon
Les journalistes Jérôme Chapuis, Alexis Brezet et Eric Revel ont débriefé le passage de l'ancien premier ministre au "Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI"
Capture Fillon bon
"Un François Fillon tranchant sur le fond, mais assez prudent sur la forme", décrypte d'entrée Jérôme Chapuis au terme de cette heure d'émission avec l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy.
François Fillon a présenté une séries de mesures chocs pour "relever le défi de la compétitivité". "Son programme ce n'est quand même pas rien, estime Alexis Brézet, mais il l'assume à 100%". Il s'agit là d'un véritable "pari politique" note Eric Revel, "car il estime aujourd'hui que les Français sont conscients de la gravité dans laquelle se situe leur pays et sont prêts à accepter ces mesures".
L'indépendance avec Nicolas Sarkozy est prise
Eric Revel
Reste que pour concourir à la présidence de la République, François Fillon, devra certainement affronter Nicolas Sarkozy. "Il est prudent dans ses relations avec lui, il ne veut pas rentrer dans l'affrontement personnel", remarque Alexis Brézet.
Pour Eric Revel au contraire, "on sent que l'indépendance vis-à-vis de Nicolas Sarkozy est prise, il semble avoir le fleuret plus moucheté, plus affûté".
Il se dit, si j'y vais contre Nicolas Sarkozy, je me prends une raclée
Alexis Brézet
Nommé pour remettre dans l'ordre au sein de l'UMP, François Fillon a par ailleurs exclu sa propre candidature à la tête du parti, et proposé l'avènement d'"une génération montante". "C'est très habile, parce que forcément, on se demande qui peut être contre l'arrivée d'une nouvelle génération ?"
Avec cette proposition, "il laisse entendre en creux que Nicolas Sarkozy n'a pas à se présenter à cette élection", relève Jérôme Chapuis. La "vraie leçon, conclut Alexis Brézet, c'est qu'il n'y va pas, parce qu'il se dit, si j'y vais contre Nicolas Sarkozy, je me prends une raclée".
