Laurent Gerra : "Avec Jean-Louis Borloo, j'ai cru avoir enfin trouvé le bonheur"

En novembre doit avoir lieu l'élection du président de l'UDI. Jean-Marie Cavada , ex-vice président du Nouveau Centre et ancien journaliste reçoit et interroge François Bayrou pour faire un point sur la situation.

Jean-Marie Cavada : Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde, les frères ennemis de l'UDI vont s'affronter en un combat sans merci. François Bayrou, pouvez-vous confirmer que jadis vous étiez très proche de ces deux garçons, dont vous partagiez la sensibilité ?

François Bayrou : Effectivement quand nous étions jeunes et un peu foufous, tous les trois nous partagions tout. Édouard Balladur était notre idole. Sur les murs de notre chambre, nous avions des posters de Pierre Méhaignerie. Plus tard, au MoDem, Hervé, Jean-Christophe et moi avons formé un sacré trio.

Nous avons pratiqué ce que l'on appelle le "centriolisme"

François Bayrou, imité par Laurent Gerra

Jean-Marie Cavada : François Bayrou, permettez moi une question très personnelle. Avez-vous 
conscience d'avoir vécu avec ces deux garçons sur un mode, disons, peu conventionnel ?

François Bayrou : Oui. Nous avons pratiqué ce que l'on appelle le "centriolisme". Mais en 2007, Hervé et Jean-Christophe m'ont plaqué pour un autre garçon, un certain Nicolas. Et cette relation à trois a cessé.

Jean-Marie Cavada : Par la suite avez-vous été attiré par un autre homme ?

J'ai vite senti que mon cœur battait désormais la chamade pour Alain, un Bordelais.

François Bayrou, imité par Laurent Gerra

François Bayrou : Oui. En 2012, par un certain François H. Mais je me suis rendu compte qu'il se teignait les cheveux et ce fut un feu de paille. J'ai renoué alors avec un ex : Jean-Louis Borloo. Avec lui, j'ai cru avoir enfin trouvé le bonheur. Mais j'ai fini par le quitter. Car j'ai vite senti que mon cœur battait désormais la chamade pour Alain, un Bordelais. 

Jean-Marie Cavada : Nonobstant votre cœur d'artichaut, envisagez-vous une relation stable avec cet Alain ?

François Bayrou : Hélas j'en doute, car au pays, dans le Béarn, un ami m'attend.

Jean-Marie Cavada : Peut-on connaître le nom de cet ami ?

François Bayrou : Marcel. Marcel Colombin, mon adjoint à la mairie de Pau, préposé à la voirie et aux déjections canines. Et je peux vous dire qu'entre lui et moi, c'est du sérieux. Car tous les deux nous rêvons d'avoir un pot bien propre.

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