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Laurent Berger candidat à sa propre succession à la tête de la CFDT
Le syndicaliste a accordé un long entretien au quotidien "Libération" ce vendredi 3 novembre.
Laurent Berger, le 10 juin 2014
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
Laurent Berger avait été élu en novembre 2012 à la tête de la CFDT, lors d'une assemblée générale du syndicat. Il succédait alors à François Chérèque, avant d'être confirmé par le Congrès de Marseille en 2014. Ce vendredi 3 novembre, le syndicaliste a annoncé son souhait de se porter candidat à sa propre succession à la tête de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), dans les colonnes de Libération.
"La durée moyenne à la tête de la CFDT, c'est une dizaine d'années. J'en serai à cinq, donc oui, je me représente. Je crois pouvoir encore apporter à nos combats", confie-t-il au quotidien. Le prochain congrès de la Confédération se tiendra en juin 2018. Un prochain mandat qui pourrait être crucial, selon les dires de Laurent Berger.
Au cours de l'entretien, le leader du syndicat réformiste s'est également dit "persuadé que le syndicalisme [était] mortel. Ce qui s'est passé avec les partis politiques traditionnels peut arriver au syndicats", estime Laurent Berger, qui, contrairement à son homologue de la CGT, n'a pas appelé à la mobilisation contre les ordonnances Pénicaud réformant le Code du travail, au mois de septembre. "La CFDT n'a pas voulu offrir une démonstration de faiblesse. [...] Je ne voulais pas faire ce cadeau au gouvernement."
