François Hollande doit rencontrer les syndicats des policiers mercredi 26 octobre. Les fonctionnaires de police ont annoncé qu'ils manifesteraient tous les mardis devant les palais de justice. "C'est embarrassant, car on découvre que les policiers font en quelque sorte une grève par procuration, au nom de la population, analyse Olivier Mazerolle. Ils réclament une politique pénale beaucoup plus sévère que celle qui est appliquée, et contestent tout ce qui représente le pouvoir institutionnel, c'est-à-dire l'État, le gouvernement, la présidence de la République, mais aussi les politiques dans leur ensemble et les syndicats. Il y a la une sorte d'éparpillement, une désagrégation, de ce que représente l'autorité en France", poursuit-il.
Olivier Mazerolle s'étonne que ce soit "les policiers qui incarnent cette contestation" tandis qu'ils "devraient être les garants de l'ordre public", incarnent cette contestation. "Cela est embarrassant pour le gouvernement, qui n'a pas de réponses à quelques mois de la présidentielle", note l'éditorialiste. Pour lui, impossible de voir "le gouvernement Valls s'embarquer dans une politique pénale plus répressive maintenant, alors qu'il est en train d'essayer de se recentrer pour dire qu'il est vraiment de gauche... Cela n'est pas possible". Ainsi, la colère des policiers n'est pas seulement l'affaire du pouvoir en place. "C'est quelque chose qui concerne l'ensemble des candidats à la présidentielle", estime Olivier Mazerolle.
"Il faut arrêter les frais" avait déclaré la ministre de l'Écologie Ségolène Royal la semaine dernière, avant d'être rapidement contredite par le Premier ministre. Dans le courant de la semaine, Manuel Valls a appelé Bruno Retailleau, président de la région Pays-de-la-Loire, pour le rassurer sur le sujet. Mais à en croire un membre du gouvernement, Ségolène Royal, elle, assure qu'elle a le soutien du président de la République qui, pour l'heure, laisse planer le doute. Manuel Valls, lui, en fait une question d'autorité. "Il ne peut plus reculer. S'il le fait, c'est le signe qu'il est fort en gueule, et faible en acte. Il n'a pas le choix", affirme Bruno Retailleau.
Les sondages se suivent et se ressemblent pour l'ancien chef de l'État, candidat à la primaire de la droite qui se tiendra les 20 et 27 novembre. Tandis que Nicolas Sarkozy est en perte de vitesse dans les sondages depuis quinze jours, ses soutiens continuent à y croire. Après quelques jours difficiles. "Tu as besoin d'un million et demi de voix pour gagner", calcule son conseiller politique Luc Chatel - un calcul auquel tous se raccrochent. "Cela fait 150 électeurs par bureau de vote. Nous allons aller les chercher un par un, par la main, comme aux municipales. L'équipe prévoit d'organiser pas moins de 146 meetings dans tous les départements d'ici au premier tour de la primaire.
Alain Juppé a déclaré dans la semaine qu'il ferait de la place, pour les législatives, à leurs alliés centristes de l'UDI et du MoDem. La sortie n'a pas manqué de faire réagir les sarkozystes, qui brandissent la menace du retour du président du MoDem, François Bayrou, dans l'arène en cas de victoire d'Alain Juppé. "Je veux reconstruire un centre uni et indépendant", annonce François Bayrou, sans craindre d'affaiblir son ami Alain Juppé. "Ce n'est pas désagréable d'être leur oriflamme" a-t-il même ajouté, taquin, et heureux de peser dans le débat entre les deux favoris de la primaire de la droite.
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