Comment gérer le retour de jihadistes et de leurs familles sur le territoire français ? Le dilemme se pose avec insistance, en particulier avec la chute de Daesh dans son fief syrien à Raqqa. Laurent Wauquiez, dans Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, s'est d'ailleurs déclaré "abasourdi" par le fait qu'il y ait une centaine de jihadistes en liberté après avoir été dans les zones de combat. Face à cette situation, qui inquiète aussi les militaires de l'opération Sentinelle, l'exécutif se veut rassurant.
"Je réponds que nos services travaillent et que je leur fais confiance. Ils ont été renforcés, ont permis de déjouer des attentats", insiste Gérard Collomb, au micro de RTL. Réfutant toute "naïveté", le ministre de l'Intérieur explique que c'est "le procureur de Paris, François Molins" qui "décide du statut" des personnes concernées. "Les Français le connaissent, ce n'est pas quelqu'un de léger dans ses appréciations", estime le numéro deux du gouvernement.
Certains individus, revenus en France, sont donc effectivement en liberté. Ils sont toutefois "tous suivis et surveillés par la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure, ndlr)", sans pour autant être "forcément" assignés à résidence ou équipés de bracelet électronique.
En parallèle, des familles de jihadistes, encore situées dans les zones de combats, ont lancé un appel au gouvernement pour qu'elles puissent être exfiltrées afin d'être incarcérées et jugées en France. L'occasion pour Gérard Collomb de distinguer deux situations différentes : celle des individus qui se trouvent en Irak, l'autre concernant ceux qui sont en Syrie.
"L'Irak est un État de droit. C'est lui qui aura à juger de ces familles. Il peut y avoir des négociations, mais c'est un État souverain avec lequel il faut discuter. Après, il y a le cas de la Syrie où il n'y a pas d'État constitué. (...) Le ministère des Affaires européennes et étrangères a dit qu'il prendrait en charge ces personnes et les ferait éventuellement rentrer en France", a précisé l'ancien maire de Lyon, conscient qu'il est question d'un "certain nombre d'enfants" qui ne "sont pas coupables".
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