Jean-Luc Mélenchon veut clore la polémique sur Manuel Valls

Jean-Luc Mélenchon est exaspéré par la polémique autour de l'échange qu'il a eu avec Manuel Valls à l'Assemblée nationale. Et il refuse tout net de réponde aux questions sur ce sujet. "Je déclare solennellement la fin de ce buzz, je n'y participerai pas", assène-t-il dans le Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.

Le Canard Enchainé a rapporté le 11 octobre le déroulé d'un échange très virulent où le leader de la France insoumise a été accusé d'avoir traité Manuel Valls de nazi, ce qu'il a démenti par la suite. Il critique le point de départ de cette polémique : "Un gars qui raconte à un autre qu'il a entendu Mélenchon dire ceci et cela et l'autre va voir Le Canard Enchainé où on lui donne cent euros pour raconter ça". "Foutez-moi la paix, ça ne m'intéresse pas […] J'ai eu des mots pendant peut-être une minute, ce qui s'est dit ne regarde que lui et moi. Fin du buzz", s'emporte-t-il.

Avant d'ironiser, interrogé une nouvelle fois : "J'avoue, je suis prêt à aller sur le pilori où vous me jetterez des pierres. Les procureurs journalistiques ont eu le dernier mot, ils ont extirpé un aveu. Écoutez ça suffit, vous me soûlez. Ni les mots ni rien n'ont dépassé ma pensée".

Pour Jean-Luc Mélenchon, la succession de ces polémiques avec celle sur Alexis Corbière, Daniel Obono ou Raquel Garrido, est "une stratégie de nos adversaires, qui sont habiles", et qui "inventent une diversion chaque semaine". "Qu'on nous attaque sur nos idées, il y a beaucoup à faire, plutôt que sur nos personnes", a-t-il exhorté.  S'il veut clore la polémique sur Manuel Valls, le député des Bouches-du-Rhône tacle tout de même l'ancien premier ministre "un personnage politique à la ramasse" et "en perdition politique". 

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