Emmanuel Macron fait de l'ombre aux candidats de la primaire de la gauche. Le jour du deuxième débat de la primaire de la gauche, une rumeur est venu semer le doute au sein du Parti socialiste. Un proche de François Hollande et soutien d'Emmanuel Macron aurait expliqué au Journal du Dimanche que le président de la République comptait soutenir son ancien ministre pour la présidentielle. Les démentis se sont enchaînés mais le doute est semé.
Au micro de RTL, Emmanuel Macron explique avoir été "suffisamment critiqué pour que nous ne puissions pas nous plaindre lorsqu'on nous voit quelques qualités. Je salue celles et ceux qui se retrouvent dans la proposition politique d''En Marche !'. Ce sont des ralliements, des soutiens ou des marques de sympathie. Je n'oscille pas en fonction des ralliements, des tentations ou des tensions. Je rassemble des femmes et des hommes de gauche, de droite, du centre, des écologistes. À la fin, notre ambition, c'est le ralliement d'au moins 51% des Français".
Emmanuel Macron n'hésite pas à multiplier les appels en direction des membres du Parti socialiste. Dans un entretien à La Voix du Nord du 13 janvier, il invite les socialistes qui "croient dans (le) projet (d'En Marche !) à (les) rejoindre, sans même attendre le résultat de la primaire" du PS et de ses alliés. Jean-Yves Caullet, le député de l'Yonne et l'adjointe au maire de Lyon Anne Brugnera font partie des derniers ralliements au ministre de l'Économie.
On considère comme un soutien implicite à Macron de n'avoir pas pris parti dans la primaire
Un des proches d'Emmanuel Macron
Selon BFMTV, l'objectif de l'ancien membre du gouvernement serait d'obtenir un maximum de soutiens socialistes. Mais le choix de ces soutiens s'avère être une opération délicate. Dans les colonnes de L'Opinion, l'un de ses proches explique : "On considère comme un soutien implicite à Macron de n'avoir pas pris parti dans la primaire. En revanche, ceux qui ont fait campagne, ont tenu des bureaux de vote pour un candidat et qui viennent ensuite frapper à notre porte pour se faire investir aux élections, cela va poser un petit problème".
Un membre de son équipe assure au Parisien qu'ils ne prendront "pas les crevards". BFMTV précise toutefois que l'équipe d'Emmanuel Macron "ne se reconnait pas dans l'utilisation" de ce terme. Une autre source confie qu'il n'y aura pas "d'accord d'appareil, ni de grande réconciliation post-primaire". Et de poursuivre : "À ceux qui m'appellent, je leur dis que c'est la même chose que les socialistes du 11 mai. Il n'y aura pas de macronistes du 30 janvier. S'ils veulent nous rejoindre, c'est maintenant". Le ministre ne souhaite pas devenir "la succursale du PS", confie un membre de son équipe au Parisien.
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