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Élections régionales en Île-de-France : Valérie Pécresse démissionne de la fonction publique
La candidate Les Républicains en Île-de-France a expliqué qu'elle ne voulait pas bénéficier du privilège de pouvoir retourner dans l'administration, même en cas de défaite.
Valérie Pécresse le 18 septembre 2015.
Crédit : BERTRAND GUAY / AFP
La candidate des Républicains en Île-de-France serait-elle déjà sûre de l'emporter le 13 décembre prochain ? Valérie Pécresse a en tout cas annoncé qu'elle démissionnerait "de la fonction publique", quelque soit l'issue du scrutin. Dans un entretien accordé au Figaro Magazine (à paraître ce weekend), elle explique qu'elle ne souhaite pas être associée à l'image de nantis déconnectés véhiculée par certains politiques : "Les Français ne supportent plus que les politiques se présentent devant eux avec des privilèges et notamment avec celui de pouvoir revenir dans la haute administration, même battus."
La députée des Yvelines annonce qu'elle a envoyé sa lettre de démission au Conseil d'État, où elle exerce la fonction d'auditrice depuis 1992. Sa décision doit prendre effet dès la réception de ce courrier. Elle avait déjà annoncé qu'elle renoncerait à tous ses autres mandats lors d'un meeting au Crique d'hiver le 5 novembre dernier. "Si je suis élue présidente de la région, je ne cumulerai pas", a lancé Valérie Pécresse, avant de préciser qu'elle ne serait ni candidate à la primaire des Républicains en 2016, ni ministre si la droite l'emporte en 2017.
L'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur n'est pas la première à faire pénitence. En 2012, Bruno Le Maire avait déjà démissionné de la fonction publique, suivi par Nathalie Kosciusko-Morizet en mai 2015. Selon sa tête de liste à Paris, Pierre-Yves Bournazel, la candidate des Républicains pourra se présenter "devant les électeurs comme étant une femme libre de toutes les chaînes".
