Depuis le siège du Front national à Nanterre, Marine Le Pen a demandé ce dimanche 22 mars la démission du Premier ministre Manuel Valls, après les résultats du premier tour des élections départementales.
Marine Le Pen s'est félicitée des résultats du FN, qui constituent selon elle un "exploit". Elle a estimé en revanche que les résultats du scrutin constituaient un "désaveu" pour Manuel Valls.
Ce vote massif représente un désaveu cinglant pour le Premier ministre
Marine Le Pen
"Nos compatriotes ont compris qu'une autre politique est possible (...) ce vote massif représente un désaveu cinglant pour le Premier ministre qui a cru pouvoir prendre la tête d'une campagne contre le peuple", a-t-elle ajouté.
Manuel Valls doit (...) avoir la décence de remettre sa démission
Marine Le Pen
"Manuel Valls doit maintenant écouter le message des urnes et avoir la décence de remettre sa démission au président de la République, compte tenu des résultats du PS", a-t-elle estimé lors d'un discours après la publication des premiers résultats.
Renvoyer chez eux ceux qui ont mis la France à genoux
Marine Le Pen
Appelant à voter pour son parti d'extrême droite, Marine Le Pen a également demandé aux électeurs de profiter du second tour pour "renvoyer chez eux ceux qui ont mis la France à genoux". "Ayez l'audace (...) de porter une nouvelle génération politique au pouvoir", a-t-elle lancé, estimant que "les résultats de ce soir seront le socle des résultats dans quelques mois aux régionales".
Le Front national réussit l'exploit de dépasser (...) son score des européennes
Marine Le Pen
Revenant sur le score de son parti lors de ce premier tour, Marine Le Pen s'est réjouie des résultats de son parti, qualifiant le scrutin d'"exploit", avec un "vote massif" pour le Front national.
"Sans implantation locale préalable, avec un seul sortant sur 4.000 élus départementaux, le Front national réussit l'exploit de dépasser dans une élection locale son score des européennes", s'est-elle félicitée.
Le Front national réalise, en pourcentage, un score sensiblement comparable à celui des européennes de 2014 (24,86%, 4,7 millions de voix) qui l'avaient propulsé au rang bruyamment revendiqué de premier parti de France. Mais il arrive loin des 30% régulièrement prévus par les instituts de sondages ces dernières semaines.
La droite est arrivée en tête, selon les premières estimations, du premier tour des départementales dimanche, légèrement devant la gauche qui, malgré un faible score du PS, paraît limiter la casse, et loin devant le FN.
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