Manuel Valls est en Corse, ce lundi 4 juillet. Un événement pour l'île de Beauté, où les déplacements du couple de l'exécutif se font rares depuis la victoire des nationalistes Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni aux élections régionales de décembre 2015. Ces derniers attendent des réponses et des confirmations de la bouche de Manuel Valls sur plusieurs dossiers, parmi lesquels la future collectivité unique, dont la naissance est prévue le 1er janvier 2018.
L'objectif est de fusionner la région Corse et les deux départements de Haute-Corse et Corse-du-sud pour les remplacer par une seule collectivité. Avant son arrivée, le Premier ministre a confirmé à nos confrères de Corse Matin que le calendrier serait tenu. "Tout a été mis en oeuvre pour que, lors de mon déplacement ce lundi, un accord soit trouvé et que le processus de ratification des ordonnances par le Parlement puisse s'enclencher." Dans cette même interview, Manuel Valls annonce une nouvelle tranche pour le Programme exceptionnel d'investissements pour la Corse, financé à 70% par l'État.
"L'avenir et le développement de la langue corse" et "la lutte contre la spéculation foncière et la fiscalité", deux autres chantiers qui avaient été lancés après une rencontre entre les deux dirigeants corses et le Premier ministre à Matignon, vont aussi être au cœur des débats. La "co-officialité" des langues françaises et corses avait peu de chance d'aboutir. Sur place, Manuel Valls a qualifié cette proposition de "ligne rouge", au même titre que l'instauration d'un statut de résident.
La revendication des nationalistes favorables à une "amnistie pour les prisonniers politiques corses" a aussi été abordée lors de ce déplacement délicat." Sur la question des prisonniers politiques, nous ne sommes d'accord sur rien. Sur le constat même puisque vous refusez par principe l’amnistie" a déclaré Gilles Simeoni, le président de l'exécutif corse. Manuel Valls avait commencé à désamorcer le conflit avant sa venue, en précisant que les règles de rapprochement s'appliquaient à l'exception du commando Érignac qui a tué le préfet de Corse en 1998. Devant les élus nationalistes, il a déclaré : "Ni prisonniers politiques, ni amnistie, ni oubli d'un crime grave commis contre la République, voilà simplement mais fermement la ligne du gouvernement."
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