En marge du G20 organisé à Hambourg vendredi 7 et samedi 8 juillet, Emmanuel Macron a annoncé l'organisation d'un nouveau sommet sur le climat, qui se tiendra le 12 décembre 2017 en France, symboliquement deux ans exactement après la conclusion de l'accord de Paris. Un accord dont Donald Trump a décidé de se délier au printemps 2017, quelques mois après son entrée à la Maison Blanche.
Nicolas Hulot n'est pas catégorique sur la présence de la délégation américaine à cet événement. "On le verra (...). On va lancer un certain nombre d'invitations" a éludé le ministre de la Transition écologique et solidaire. "Les choses ne sont jamais définitives, il ne faut pas sous-estimer le mouvement de fond aux États-Unis", met en garde le ministre.
C'est l'une des mesures qui figure dans son "plan climat", annoncé jeudi 6 juillet. Nicolas Hulot est revenu sur la prime à l'achat d'un véhicule propre, destinée aux ménages les plus modestes. Une "prime de transition" dans le sillon de l'objectif de cessation de la commercialisation des voitures nécessitant de l'essence ou du diesel, fixé à l'horizon 2040. La prime sera accessible aux ménages qui voudront se doter d'un véhicule plus propre en remplacement d'un diesel datant d'avant 1997 ou essence avant 2001.
Si une telle prime existe déjà actuellement, Nicolas Hulot explique au micro de RTL les particularités de cette nouvelle mesure. Le montant sera identique, que ce soit pour l'achat d'un véhicule électrique "neuf ou d'occasion". Si le ministre de la Transition écologique et solidaire ne fixe pas de calendrier précis, il donne une indication. "On ne va pas attendre 107 ans... Ce serait bien que la prime soit mise en oeuvre en 2018", avance-t-il.
"Ce qui est important, c'est que l'on va donner la possibilité aux gens de pouvoir acheter un véhicule d'occasion, plus propre, pour faire en sorte qu'ils rentrent dans ce qu'on appelle les 'pastilles critères'", se félicite Nicolas Hulot. Des mesures destinées à faire qu'en 2050, la France parvienne à une "neutralité carbone". Un objectif fixé dans le "plan climat" porté par le successeur de Ségolène Royal.
Le ministre a également évoqué la loi sur la transition énergétique qui vise à ramener à 50% la part de l'atome dans la production d'électricité à l'horizon 2025. Dans ce cadre, Nicolas Hulot s'est engagé à fermer des réacteurs nucléaires, "peut-être jusqu'à 17".
"Chacun peut comprendre que pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs (...) laissez moi planifier les choses, ce sera peut-être jusqu'à 17 réacteurs, il faut qu'on regarde
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