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Nicolas Sarkozy après sa rencontre avec François Hollande au sujet de l'attaque contre "Charlie Hebdo", à l'Elysée, le 8 janvier 2015.
Crédit : THIERRY CHESNOT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Nicolas Sarkozy était l'invité du JT de France 2, mercredi 21 janvier. Le président de l'UMP effectuait là sa deuxième sortie médiatique depuis les attentats du début de l'année, après sa venue à RTL, le 12 janvier dernier.
L'ancien chef de l'État a retrouvé un ton offensif par rapport à l'action du gouvernement et a formulé plusieurs propositions dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le jihadisme.
Manuel Valls a dénoncé l'existence d'un "apartheid territorial, social et ethnique" en France, au cours de ses vœux, prononcés le 20 janvier dernier. "Comparer la République à l'apartheid est une faute", s'est agacé Nicolas Sarkozy.
Les propos du Premier ministre ont provoqué une polémique, l'utilisation du mot "apartheid" apparaissant comme trop forte aux yeux de certains. "L'apartheid, c'est la loi honteuse qui entre 1948 et 1994 a fait régner une inégalité des droits entre les noirs et les blancs en Afrique du sud (...) Je suis consterné que l'on puisse assimiler la République française, qui garantit des soins gratuits, l'école gratuite".
Nicolas Sarkozy a, dans la foulée, mis fin à l'union nationale qui régnait depuis les attentats des 7,8 et 9 janvier. "Le climat d'union nationale était incontournable et indispensable. Si nous avions donné le spectacle de la division, de la politicaillerie, nous aurions été indignes (...) Mais l'unité nationale, ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de propositions".
Selon Le Canard enchaîné, l'ancien président aurait déjà exprimé son ras-le-bol. "Son union nationale, à Hollande, ça commence à me courir !", aurait-il déclaré en privé.
Alors que le gouvernement a annoncé un renforcement des effectifs des forces de l'ordre, Nicolas Sarkozy souhaite que soient rétablies les heures supplémentaires dans la police et les services de renseignement. "Leurs syndicats sont tous d'accord", a assuré l'ancien chef de l'État.
Nicolas Sarkozy propose également que "les services de renseignement soient en amont d'une procédure judiciaire, sans intervention du juge". Le président de l'UMP pense notamment au cas des écoutes téléphoniques.
S'il a réaffirmé sa volonté de déchoir les jihadistes binationaux de leur nationalité, Nicolas Sarkozy s'est également prononcé en faveur de la mise en place de "centres de déradicalisation" qui s'ajouteraient aux peines de prison.
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