Avec près de 150 lettres reçues par jour à l'Elysée, Brigitte Macron jouit d'une popularité significative auprès de l'électorat français. Un atout que le président de la République souhaite mettre à profit. Si la Constitution ne prévoit aucune disposition à ce sujet, une charte est en cours de rédaction pour permettre à son épouse d'acquérir un statut de première dame à part entière et d'évoluer dans un cadre défini.
Il s'agissait d'ailleurs d'une promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron. Le 3 mars dernier; le Président annonçait déjà au micro de RTL vouloir "clarifier" le statut de première dame. Quelques jours après, le 8 mars, main dans la main avec sa femme, il déclarait lors d'une réunion publique : "Quand demain, nous serons élus, Brigitte aura ce rôle, cette place, cette exigence, pas dissimulée derrière un tweet ou autre cachette, mais à mes côtés". Mais alors que cette promesse se concrétise, les députés de l'opposition montent au créneau.
En plein débat sur la loi de confiance dans la vie publique, les députés voient certaines de leurs activités tendre vers une réglementation plus stricte. À commencer par les emplois familiaux. Thierry Mariani s'est fendu d'un tweet la semaine dernière pour dénoncer le projet d'établir un statut de première dame avec un budget spécialement attribué, alors même que les parlementaires n'auront bientôt plus le droit d'employer leurs proches.
Une rhétorique utilisée également à gauche par le député de la France Insoumise Eric Coquerel ou encore Luc Carvounas, député socialiste : "Je ne vois pas pourquoi la femme du chef de l’État aurait un budget sur de l’argent public. On est en train de nous dire qu’il faut recruter des centaines d’administrateurs à l’Assemblée pour contrôler tous nos tickets de caisse et on va allouer un budget à la femme du chef de l’État. Je ne suis pas d’accord", déclarait-il la semaine dernière sur Public Sénat.
Même au MoDem - pourtant dans la majorité - l'idée n'enthousiasme pas tout le monde. "Je serais d’avis qu’on reste comme avant et qu’il n’y ait pas vraiment d’enveloppe budgétaire pour elle", a déclaré Géraldine Bannier, députée de la Mayenne à BFMTV.
Du côté de l'Elysée et de La République En Marche, on rappelle qu'il est uniquement question d'officialiser un budget qui n'était jusque-là soumis à aucune règle de transparence. Brigitte Macron a, elle, d'ores-et-déjà exprimé son souhait de se consacrer aux domaines de la culture, de l'Éducation et du handicap.
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