Donald Trump communique toujours dans "l'outrance, par l'invective et la surenchère" relève Alain Duhamel. Son discours prononcé à l'Assemblée générale des Nations Unies doit donc être décrypté en conséquence. "Il faut voir ce qui relève de la sincérité, de la posture, voire de la tactique." Avec la Corée du Nord, le président américain a trouvé un adversaire qui multiplie les provocations et qui représente un réel danger. Les pays historiquement alliés à Pyongyang, comme la Chine et la Russie, souhaiteraient s'orienter vers une grande négociation. "Au contraire, Donald Trump brandit des menaces de plus en plus violentes, jusqu'au spectre de l'apocalypse", explique l'éditorialiste politique, en faisant référence à la menace nucléaire.
Le ton de ce discours n'était pas sans rappeler celui qui l'a mené à la Maison Blanche au cours de la campagne électorale américaine de 2016. Le Venezuela ? "Une dictature socialiste". L'Iran ? Il remet en cause l'accord sur le nucléaire si dur à trouver. Une posture dure à tenir dans le concert des nations. "Il revient en arrière et fait de l'unilatéralisme de très grande puissance", note Alain Duhamel.
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