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Bernard Cazeneuve le 9 décembre à Bordeaux.
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Au lendemain de l'attentat qui a provoqué la mort d'un policier sur l'avenue des Champs-Élysées, Bernard Cazeneuve a pointé les réactions de Marine Le Pen et François Fillon. Le premier ministre accuse les deux candidats à l'élection présidentielle d'avoir choisi "l'outrance et la division", estimant notamment que la présidente du Front national (FN) cherchait à "exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes", après la fusillade à Paris.
Marine Le Pen "cherche comme après chaque drame à en profiter pour instrumentaliser et diviser", a tancé Bernard Cazeneuve. Quant à François Fillon, il "préconise la création de 10.000 postes de policiers. Comment croire sur ce sujet un candidat qui lorsqu'il était premier ministre en avait supprimé 13.000 dans les forces de sécurité intérieure ?", rappelant aussi que le candidat Les Républicains défend dans son programme la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires. Dans l'entourage de la candidate du FN, Florian Philippot s'est fendu d'une réponse sur Twitter. Le vice-président du parti à la flamme a répliqué que "pour son inconséquence et sa légèreté, Cazeneuve depuis longtemps aurait dû démissionner". Marine Le Pen avait précédemment déclaré que "depuis dix ans, sous les gouvernements de droite et de gauche, tout a(vait) été fait pour que nous perdions la guerre" contre le terrorisme.
Bernard Cazeneuve a visé davantage la candidate du Front national, déclarant que son parti n'avait voté en faveur d'aucune des lois antiterroristes du quinquennat. Quand Marine Le Pen "demande la restauration immédiate de nos frontières nationales", "elle fait mine d'ignorer que c'est ce gouvernement qui a rétabli le contrôle aux frontières", avec depuis le 13 novembre 2015 "105 millions de personnes contrôlées" et "80.000" refoulées de l'entrée en France. Quant à sa demande des expulsions des fichés S étrangers, depuis 2012, "117 personnes ont été expulsées du territoire pour des activités terroristes" et ce "dans le cadre de l'État de droit". "La facilité n'est pas la fermeté, ni l'outrance le gage de la fermeté", a critiqué l'ancien ministre de l'Intérieur.
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