Qui est cet homme de 31 ans qui a voulu commettre un attentat sur les Champs-Élysées ? Lundi 19 juin, cet individu a foncé sur un fourgon de gendarmerie sans faire de blessé. Armé, il est finalement mort dans cette attaque.
Selon nos informations, l'homme était connu des services de renseignement. Au lendemain de l'attaque, quatre membres de sa famille ont été placées en garde à vue. Fiché S depuis 2015, il était surveillé pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale par les enquêteurs de l'antiterrorisme. Mais l'homme n'était jamais passé à l'acte et il n'avait jamais eu à faire à la justice, ni pour des affaires de droit commun, ni pour participation à une entreprise terroriste.
Né en Île-de-France, il aurait résidé notamment dans l'Essonne, au Plessis-Pâté, ou une perquisition a été menée quelques heures après les faits. Ce qui intrigue les enquêteurs, c'est le mode opératoire employé pour cette nouvelle attaque sur les Champs Elysées... Dans quel but l'homme a-t-il percuté le fourgon de gendarmes ? La collision devait-elle déclencher un explosion mortelle dans son véhicule ? Avait-il l'intention de se servir de son fusil mitrailleur et des munitions retrouvée par dizaines ?
L'assaillant, cadet d'une fratrie "de trois frères et sœurs", vivait dans un pavillon avec sa famille, installée depuis une trentaine d'années, selon une voisine sous couvert d'anonymat. Selon des habitants du Plessis-Pâté, la famille de l'assaillant était très pieuse. "On pouvait voir en les croisant dans la rue qu'ils avaient une pratique religieuse très rigoureuse", a déclaré l'un d'eux à l'Agence France Presse, parlant d'une "famille très discrète, qui ne sortait pas beaucoup et n'a jamais fait parler d'elle. C'est la stupeur ce soir".
Dans sa Renault Mégane, l'homme avait embarqué plusieurs armes et une bouteille de gaz. Il n'y avait pas de détonateur. Or, Adam D. possédait "une arme qui était déclarée" et bénéficiait d'un permis de détention d'armes, selon des sources proches du dossier.
Selon l’hypothèse privilégiée par les autorités, il avait sans doute pour projet d'enflammer son véhicule et de faire exploser la bouteille de gaz par propagation des flammes afin de toucher les forces de l'ordre en intervention. Ce mode d'action extrêmement artisanal rappelle celui de l'attentat manqué près de la cathédrale Notre-Dame à Paris, en septembre 2016. Là aussi, six bouteilles de gaz avaient été retrouvées dans le coffre d'une voiture, avec une couverture imbibée d'essence. Très peu sophistiquées, ces attaques sont potentiellement meurtrières et correspondent en tout points à la propagande de Daesh.
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