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Alstom : "Si on ferme Belfort, on ne produira plus de locomotives en France", assure Édouard Martin

INVITÉ RTL - L'eurodéputé socialiste soutient la journée de mobilisation des habitants et commerçants de Belfort visant à préserver le site industriel.

Édouard Martin, eurodéputé socialiste.
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
Alstom : "Si on ferme Belfort, plus jamais, on ne produira de locomotives en France", assure Édouard Martin
00:06:42
Ludovic Galtier
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Pour sauvegarder Alstom et ses 400 emplois, la ville de Belfort est "morte" ce samedi 24 septembre. Les commerçants sont invités à baisser le rideau entre 14h et 15h. Cette journée peut-elle servir à quelque-chose ? Pour Édouard Martin, eurodéputé socialiste et ancien syndicaliste chez ArcelorMittal, la réponse ne fait aucun doute. "Ce n'est pas seulement les salariés de Belfort qui s'offusquent, c'est toute une ville, c'est toute une région. C'est important, parce que Belfort est le seul site français d'Alstom, qui produit des locomotives, de la traction. À l'horizon 2020-2022, tout le parc des locomotives de TGV sera à renouveler. Comment va-t-on faire si on acte la fermeture de Belfort pour renouveler notre parc de locomotives ? Faudra-t-il acheter chinois ?"

À Belfort, il y a du travail jusqu'à la fin de l'année 2018. La Suisse a commandé 50 locomotives. Pour celui qui s'est fait connaître lors de son combat pour la sidérurgie en Lorraine, "il y a une jonction de deux ans (à faire pour) trouver des solutions alternatives. Ce n'est quand même pas la mer à boire (...) Le groupe Alstom n'est quand même pas en situation de faillite."

Belfort va devenir le Lourdes de la campagne électorale, comme Florange l'était en 2012

Édouard Martin, eurodéputé socialiste

Édouard Martin demande aux élus d'"arrêter l'hypocrisie". "J'ai été un peu scandalisé de voir que certains découvraient le dossier Alstom, je rappelle que l'État est actionnaire à hauteur de 20%." Il plaide pour la mise en place, comme en Allemagne en son époque, "d'opérations de formation et de chômage partiel". "Vous savez, on ne trouve pas un constructeur de locomotives à chaque coin de rue. Si jamais demain, on ferme l'usine de Belfort, je peux vous assurer que plus jamais, on ne produira de locomotives en France."

La menace de fermeture de l'usine Alstom intervient à quelques mois de la présidentielle. Un contexte d'autant plus compliqué à gérer. "Belfort va devenir le Lourdes de la campagne électorale, comme Florange l'était en 2012. Là, cela arrive au plus mauvais moment de l'agenda politique."

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