François Bayrou, agace Matignon et l'Élysée. Il s'est plaint auprès de journalistes qui enquêtaient sur l'affaire des emplois fictifs qui vise le MoDem. Malgré un recadrage d’Édouard Philippe, le garde des Sceaux persiste et clame sa liberté d’expression, à l’encontre des règles édictées par Emmanuel Macron et son Premier ministre. Si Christophe Castaner assurait que "la situation était pacifiée" mercredi 14 juin, rien n’est moins sûr pour Alain Duhamel.
"Il a tenu tête à Edouard Philippe ce qui est déplacé de la part d’un ministre", souligne l’éditorialiste pour le garde des Sceaux constitue désormais "une épine dans le pied" du Premier ministre. "Je pense que, si comme on l’annonce, le MoDem obtient un groupe d'une cinquantaine de parlementaires qui seront par nature plus autonomes et plus solidaires que les jeunes élus expérimentés de la République En Marche, ils auront une voix et on l'entendra", fait-il remarquer par ailleurs.
C’est pourquoi Alain Duhamel ne croit pas à une éviction du ministre de la Justice à court terme. Emmanuel Macron "a besoin du centre" pour montrer qu’il enjambe les clivages gauches droite. Les écarts de François Bayrou n’en sont pas moins dérangeants, au moment même où ce dernier présente sa loi de moralisation, "l'œuvre de sa vie", de la vie publique en Conseil des ministres. "Il a l’occasion de réaliser ce qu’il voulait et c’est en partie gâché de son fait", assène Alain Duhamel.
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