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Affaire Maëlys : le squelette de l'enfant "peut encore livrer des informations"

En revanche, il est impossible de savoir si la petite fille a subi des sévices sexuels, explique le colonel Charles Agostini, médecin légiste de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie.

Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août 2017 lors d'un mariage
Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP
Léa Stassinet & AFP
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Les recherches sont terminées. Jeudi 16 février, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat a annoncé que la "quasi-totalité du squelette" de Maëlys, "ainsi que les vêtements et une chaussure" appartenant à l'enfant avaient été retrouvés dans le massif de la Chartreuse, en Savoie. 

Si de nombreuses preuves médico-légales ont disparu entre la mort de la fillette (dans la nuit du 26 au 27 août 2018, ndlr) et la découverte des ossements, son squelette "peut encore livrer des informations", a estimé le colonel Charles Agostini, médecin légiste de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie (IRCGN). 

Dans un entretien donné à l'AFP, il a expliqué que le corps de la fillette serait examiné pendant plusieurs semaines par les gendarmes à l'IRCGN de Pontoise. "Une demi-douzaine d'experts vont chercher dans un premier temps à dater la mort notamment grâce à l'examen des conditions environnementales, des données météorologiques et des insectes trouvés sur le site", a détaillé Charles Agostini. 

Le corps de la fillette passé au scanner

Puis, les os de la fillette seront passés au scanner, afin de pouvoir déceler des éléments de preuves, "parfois microscopiques". L'outil peut notamment révéler des traces métalliques. Une recherche de substances toxicologiques sera aussi menée. Enfin, "un anthropologue judiciaire, spécialisé dans l'examen des os, assistera lors de l'autopsie le médecin-légiste pour l'aider à déterminer la nature d'éventuels traumatismes et aider à trouver l'objet qui a pu en être la cause", a poursuivi le colonel. 

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L'examen du corps de la fillette va être compliqué, six mois après les faits. Mais "si des traces de traumatisme sont décelées sur le squelette, comme l'impact d'une balle, d'une arme blanche ou d'un objet contondant, les experts pourront se prononcer sur une cause probable de la mort", a affirmé Charles Agostini. En revanche, la dégradation du corps ne permettra pas "d'établir si la petite fille a été victime de violences ou d'abus sexuels". 

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