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Barack Obama a fait son discours d'adieu à Chicago en présence de sa femme Michelle, et sa fille aînée Malia.
Crédit : Joshua LOTT / AFP
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À 55 ans, Barack Obama s'apprête à céder la place à l'homme d'affaires républicain de 70 ans Donald Trump. Depuis le "McCormick Place", au cœur Chicago (Illinois), où il a construit sa carrière politique, le 44e président des États-Unis a prononcé un discours d’adieu de près d’une heure devant une foule émue, mais enthousiaste. Le président américain a tenu à défendre son bilan à la Maison blanche, en martelant que l'Amérique était aujourd'hui "meilleure et plus forte" que lorsqu'il est arrivé au pouvoir et a appelé les Américains à se mobiliser pour faire vivre la démocratie.
Tout en reconnaissant que la question raciale était un sujet "qui divise" en Amérique, Barack Obama a insisté, lors de son dernier discours en tant que président, sur les progrès accomplis. Citant les créations d'emplois, la couverture santé ou encore la mort d'Oussama Ben Laden. Alors que les États-Unis sont dans l’expectative à la veille de l’investiture de Donald Trump, le président démocrate a prononcé un long plaidoyer pour la démocratie. "Notre démocratie est menacée à chaque fois que nous la considérons comme acquise", a-t-il lancé.
"Tous ensemble, quel que soit notre parti, nous devrions nous attacher à reconstruire nos institutions démocratiques", a-t-il martelé, insistant sur "le pouvoir des Américains ordinaires comme acteurs du changement". En glissant des mises en garde répétées contre les discriminations et le repli sur soi, Barack Obama a répété à plusieurs reprises son optimisme et sa confiance pour l'avenir des États-Unis.
Le discours du président sortant s’est achevé dans l’émotion, lorsqu'il a rendu hommage, en essuyant ses larmes, à sa femme, Michelle, et à ses deux filles, Malia et Sasha. "Michelle, ces dernières 25 années, tu n'as pas été seulement ma femme et la mère de mes enfants, mais tu as été ma meilleure amie", a-t-il déclamé avant d'ajouter à l'attention de ses filles : "De tout ce que j'ai fait dans ma vie, ma plus grande fierté est d'être votre père".
S'il n'a jamais cité le nom de celui qui lui succédera le 20 janvier dans le Bureau ovale, il a lancé quelques mises en garde à son attention, en particulier sur le réchauffement climatique. "Nous pouvons, et devons, débattre de la meilleure approche pour s'attaquer à ce problème", a-t-il affirmé. "Mais simplement nier le problème revient non seulement à trahir les générations futures, mais aussi à trahir l'esprit d'innovation et de recherche de solutions qui ont guidé nos fondateurs", a-t-il aussi ajouté.
Le monde entier se rappelle du célébrissime slogan de campagne de Barack Obama en 2008 : "Yes we can" (Oui, nous le pouvons). Pour clore son discours et ses huit années passées à la tête de la première puissance mondiale, le futur ex-président n'a pas manqué d'y faire un clin d’œil en déclarant sous un tonnerre d'applaudissements : "Yes we did (Oui, nous l'avons fait, ndlr). Yes we can. Merci. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu continue à bénir les États-Unis d'Amérique".
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