Victoire de Trump : Rudy Giuliani pourrait diriger la diplomatie américaine

Fraîchement élu 45e président des États-Unis, Donald Trump poursuit ses tractations pour former sa future administration. Après avoir fait de l'ancien chef du parti républicain Reince Priebus son directeur de cabinet ou du très droitier Stephen Bannon son chef de la stratégie, les yeux du magnat de l'immobilier semblent se tourner vers Rudy Giuliani. L'ancien maire de New York est en effet pressenti pour diriger la diplomatie américaine, poste qu'a occupé Hillary Clinton de 2009 à 2013.

Si cet édile charismatique n'a pas exercé de mandat depuis près de 15 ans et dépourvu de réelle expérience sur les questions diplomatiques, son indéfectible soutien pour le candidat Trump semble payer. Il conserve également aux États-Unis l'image du "maire de l'Amérique", celui qui a remis New York debout après les attentats du 11 septembre 2001. "Son nom a été mentionné sérieusement en lien avec le poste de secrétaire d'État", a déclaré mardi sur  la chaîne Fox News Kellyanne Conway, qui a dirigé la campagne de Donald Trump et reste très impliquée dans la mise en place de la future administration.

Des tractations "à couteau tirés"

L'ancien procureur de 72 ans se trouvait en concurrence pour ce poste avec John Bolton, ancien ambassadeur des États-Unis à l'ONU et fervent partisan de l'invasion de l'Irak en 2003. Rudy Giuliani avait d'ailleurs affirmé que "John serait un excellent choix", lors d'une conférence organisée lundi 14 novembre par le Wall Street Journal. Mais interrogé sur une meilleure candidature, il a répondu : "Peut-être moi". Mais tout n'est pas joué entre les deux hommes. Pour preuve, le vice-président élu Mike Pence a quitté en fin d'après-midi la Trump Tower de Manhattan sans qu'aucune décision n'ait été annoncée sur un poste stratégique.

D'après CNN, qui cite une source anonyme, les tractations au sein de l'équipe du futur président se font à "couteaux tirés". Donald Trump paraît en effet tiraillé entre sa promesse de campagne de secouer l'establishment de Washington et la nécessité de s'appuyer sur une équipe de professionnels pourvus d'un bon carnet d'adresses au Congrès. "Il y aura des visages nouveaux, un certain nombre de gens qui ont réussi dans différents domaines", a toutefois précisé Jason Miller, chargé de communication de l'homme d'affaires. "Les gens vont être enthousiasmés par les responsables que le président élu va placer dans son administration", a-t-il dit.

À écouter aussi

RTL autour du monde

DÉCOUVERTE - Inondations au Texas : à qui la faute ?

10/07/2025 à 18:15 - 17m14s