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Un jihadiste francophone apparaît dans une vidéo d'exécution de l'État Islamique
REPLAY - Un jihadiste s'adresse en français aux "mécréants" qui attaquent l'État terroriste de Daech
Le jihadiste francophone menace d'une attaque qui fera oublier le 11 septembre et les attentats de Paris
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Un jihadiste s'exprime en français dans la dernière vidéo d'exécution mise en ligne par l'État islamique, ce samedi 30 janvier. Le bourreau cagoulé y profère des menaces contre "les mécréants" et mentionne les attentats de Paris.
Cette vidéo de près de huit minutes a été diffusée par la branche média de la Province de Ninive, au nord de l'Irak. Dans l'enregistrement, cinq hommes - dont le francophone - exécutent d'une balle dans la tête cinq prisonniers en tenue orange, présentés comme des "espions" après qu'ils se sont exprimés en arabe sur les raisons de leur capture.
L'Espagne et le Portugal dans le viseur
Le seul jihadiste à prendre la parole, est celui qui parle en français. On peut remarquer des mèches blondes dépassant de sa cagoule brune qui ne laisse rien entrevoir d'autre, si ce n'est ses yeux. Contrairement aux autres bourreaux vêtus de noir, le francophone porte une treillis. Durant sa prise de parole, il explique que les ennemis de l'EI sont "en pleine débâcle" et les prévient de s'attendre à quelque chose qui leur fera oublier "le 11-Septembre et les attentats de Paris". Il évoque également l'Espagne et le Portugal, assurant que l'EI vise le retour d'Al-Andalus, nom des territoires de la péninsule ibérique sous domination musulmane entre le VIIIe et le XVe siècle. Il cite notamment les villes de Tolède et Cordoue.
Avant que les cinq bourreaux procèdent aux exécutions, filmées dans un site en ruines non localisé, le jihadiste francophone aborde les raids aériens contre le groupe jihadiste en Syrie et en Irak, qui se heurtent au "bouclier du califat". L'EI a proclamé en juin 2014 un "califat" sur les pans de territoire qu'ils contrôle en Syrie et en Irak, où il fait régner sa loi et a multiplié les exactions.
La présence d'un Français n'est pas une surprise. Avec à leur tête Salim Benghalem, dont on a dit qu'il avait été la cible en octobre dernier d'un raid français sur Rakka. Ils sont encore plusieurs centaines en Irak, en Syrie et en Libye.
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