État islamique : salaires divisés par 2 pour les jihadistes

Récemment, Barack Obama affirmait que jamais les États-Unis et la coalition dont la France fait partie n'avaient frappé aussi fort l'État islamique. Avec cette information, qui provient d'un communiqué du groupe terroriste relayé par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), le président américain va pouvoir illustrer son propos. En effet, en raison des difficultés économiques probablement provoquées par les frappes qu'il subit, l'État islamique aurait décidé de réduire de moitié les salaires de ses combattants. 

"Personne ne sera exempté de cette décision, quelle que soit sa position, mais la distribution alimentaire se poursuivra deux fois par mois comme d'habitude", précise toutefois le communiqué. Selon l'OSDH, un combattant étranger percevrait quelque 400 dollars dans les rangs de l'EI tandis qu'un combattant syrien serait rémunéré la moitié moins, soit 200 dollars. 

Si les raisons de ce plan économique mis en place n'ont pas été explicitement exposées (dans son communiqué, Daesh parle de "circonstances exceptionnelles" auxquelles il fait face, ndlr), il pourrait s'agir d'une conséquence directes des frappes aériennes qui touchent stratégiquement les sources de revenus du groupe terroriste, comme les infrastructures pétrolières ou les convois de barils.

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