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Un char de l'armée ukrainienne au milieu d'un champ de tournesols, à proximité de Slaviansk, le 5 juillet 2014
Crédit : AFP / GENYA SAVILOV
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Le drapeau ukrainien, composé de deux bandes horizontales bleu et jaune, flottait à nouveau samedi 5 juillet sur la ville de Slaviansk, lieu d'une intense lutte entre les rebelles pro-russes et les forces de Kiev.
Les télévisions ukrainiennes ont montré cette image symbolique, alors que le nouveau ministre de la Défense Valeriï Gueleteï saluait les soldats devant le bâtiment du conseil municipal.
Le président ukrainien avait donné plus tôt dans la journée l'ordre de hisser les couleurs ukrainiennes à Slaviansk afin de marquer solennellement cette première victoire importante face aux séparatistes. Les forces gouvernementales avaient lancé, il y a plusieurs semaines déjà, une "opération antiterroriste" destinée à reprendre le contrôle des zones rebelles de Donetsk et Lougansk.
"Ce n'est pas encore la victoire complète", a mis en garde Petro Porochenko dans un message affiché sur son site internet. "Le temps des feux d'artifice n'est pas encore venu."
"Mon ordre reste en vigueur : il faut renforcer l'encerclement des terroristes. Poursuivre l'opération pour libérer les régions de Donetsk et Lougansk." Par "terroristes", le président désigne les rebelles pro-russes.
Le temps des feux d'artifice n'est pas encore venu
Petro Porochenko
"Je suis loin de céder à l'euphorie. La situation est très difficile. Les terroristes se retranchent dans les grandes villes et nous avons beaucoup d'épreuves devant nous", a encore ajouté le président ukrainien.
Devant l'avance des forces de Kiev, les combattants rebelles et leur principal chef Igor Strelkov ont quitté Slaviansk dans la nuit.
Des responsables séparatistes ont cherché à présenter ce retrait comme un succès partiel, puisque les combattants ont réussi à éviter d'être encerclés et faits prisonniers.
A Donetsk, le "Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk, Alexandre Borodaï, a reconnu que ses troupes avaient quitté Slaviansk, "en raison de la supériorité numérique écrasante de l'adversaire", pour gagner "des positions préparées à l'avance", selon le site officiel des insurgés.
Denis Pouchiline, l'un de ses principaux leaders a assuré sur son compte Twitter qu'il ne s'agissait que d'un "repli tactique" et que "la victoire sera à nous".
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