1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Ukraine : des parlementaires français rencontrent Vladimir Poutine
2 min de lecture

Ukraine : des parlementaires français rencontrent Vladimir Poutine

Le président du Sénat ainsi que deux autres sénateurs français ont rencontré Vladimir Poutine pour évoquer la crise avec l'Ukraine.

Gérard Larcher (3ème en partant de la gauche) s'entretient avec Vladimir Poutine à Moscou, le 26 février 2015.
Crédit : ALEXEY DRUZHININ / RIA NOVOSTI / AFP
La rédaction numérique de RTL
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Gérard Larcher s'est entretenu durant une heure avec Vladimir Poutine à Moscou jeudi 26 février, dans sa résidence de Novo-Ogarevo, comme le rapporte Le Monde. Il était accompagné de deux autre sénateurs français : Gérard Longuet (UMP) et Jean-Yves Leconte (PS).

Le président (UMP) du Sénat français souhaite étendre le format "Normandie" - ainsi nommé, car la première rencontre des quatre dirigeants eut lieu à Bénouville le 6 juin 2014, en marge des commémorations du Débarquement en Normandie –, qui associe les chefs d’Etat français, ukrainien, russe et la chancelière allemande pour tenter de trouver un règlement au conflit en Ukraine, aux Parlements de ces quatre pays.

A charge, pour ces derniers, de préparer "des propositions d’accompagnement politique" dans le cadre de l’accord de Minsk parrainé par François Hollande, Petro Porochenko, Vladimir Poutine et Angela Merkel dans la capitale biélorusse, le 12 février. "La suite, ce sera jeudi prochain, puisque je vais me rendre en Allemagne rencontrer mon homologue, a précisé M. Larcher devant la presse française. C’est un processus pour lequel il faut aller vite."

Je suis solidaire des sanctions européennes et il n’y a pas, à travers ma voix, de discordance avec la position de la France

Gérard Larcher

Cet « accompagnement politique » repose sur un objectif délicat : convaincre Kiev de la nécessité d’une
"décentralisation profonde" impliquant, de fait, une réforme de la Constitution ukrainienne dans le but d’accorder une autonomie dans les régions de l’Est dominées par les séparatistes prorusses. Une façon de reconnaître l’influence russe dans cette partie de l’Ukraine, tout en faisant barrage à la notion de « fédéralisation » du pays soutenue par Moscou. 

À écouter aussi

"C’est dans le texte de Minsk et le président Poutine me l’a dit texto : je me suis rangé à la proposition de Mme Merkel et de M. Hollande", assure M. Larcher.

Larcher ne condamne pas le déplacement de parlementaires en Syrie

Gérard Larcher n’exclut pas, dans sa démarche, la participation d’autres Assemblées, dont le Parlement européen. "Les choses sont claires, prévient-il. J’ai bien noté une forme interprétative des médias russes, mais je me situe dans la lettre, l’esprit et la dynamique des accords de Minsk. Je suis solidaire des sanctions européennes et il n’y a pas, à travers ma voix, de discordance avec la position de la France."  

Une précision qui sera entendue après le voyage controversé de quatre parlementaires français à Damas que M. Larcher, dont c’était le premier déplacement "hors Union européenne, depuis octobre", a cependant refusé de condamner : "Cela fait partie de la liberté des parlementaires." A Moscou, l’ambassadeur de France, Jean-Maurice Ripert, a accompagné de bout en bout la délégation.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte