Le président américains Donald Trump a dévoilé mercredi soir ses prix "Fake News" très controversés, faisant monter encore d'un cran la teneur de ses attaques récurrentes contre les médias.
Faisant monter le suspense depuis plusieurs jours, Donald Trump a finalement choisi son porte-voix préféré, Twitter, pour publier le lien vers la liste mise en ligne sur le site officiel du parti républicain.
Quelques heures plus tôt, deux sénateurs de son propre camp républicains avaient dénoncé avec force ses "assauts" répétés contre la presse. L'attente était telle pour ces "Fake News Awards", d'après l'expression qu'il a rendue célèbre, que le site a planté quelques minutes après son tweet.
"2017 a été une année de partialité acharnée, de couverture médiatique malhonnête et même de fausses informations éhontées. Des études ont montré que plus de 90% de la couverture médiatique du président Trump est négative", peut-on lire en introduction de la liste, qui inclut notamment CNN, le New York Times et le Washington Post, cibles habituelles du milliardaire.
En pole position, non pas un journaliste mais Paul Krugman, prix Nobel d'économie 2008 et éditorialiste pour le New York Times. Ce dernier "avait affirmé le jour de la victoire écrasante historique du président Trump que l'économie ne s'en remettrait jamais", alors que les États-Unis paraissent être en bonne santé.
La liste épingle également l'erreur embarrassante d'un journaliste vétéran de la grande chaîne ABC, Brian Ross, qui a été suspendu pendant quatre semaines pour avoir rapporté à tort que Donald Trump avait donné pour instruction à son conseiller Michael Flynn de contacter des émissaires du Kremlin avant son élection en novembre 2016.
Juste après la publication de sa liste, Donald Trump a émis un jugement plus nuancé dans un second tweet.
"A part certaines couvertures médiatiques très corrompues et malhonnêtes, il existe beaucoup d'excellents journalistes que je respecte et beaucoup de BONNES NOUVELLES dont les Américains peuvent être fiers !"
Donald Trump et ses conseillers sont souvent accusés de désinformer. L'exemple le plus célèbre remonte à l'investiture du président américain. Alors que les photos montraient un public moins nombreux que pour celle de Barack Obama, Kellyanne Conway, proche conseillère de Donald Trump, avait évoqué des "faits alternatifs".
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