Selon Laurent Fabius, attendu à Téhéran, l'Iran est "un pays qui compte"

Après qu'un accord a été trouvé sur le nucléaire iranien mardi 14 juillet, Laurent Fabius se rend à Téhéran mercredi 29 juillet. Un accord historique qui fait suite à des années de tensions entre l'Iran et les puissances mondiales. "D'abord, l'accord n'aurait pas eu lieu si tout le monde n'y avait pas mis sa signature. Tout le monde, c'est aussi bien la France, les États-Unis, la Russie, la Chine et l'Iran, donc c'est un accord général", souligne le ministre français des Affaires étrangères.

"C'est vrai que la France a eu une position que j'ai appelée "de vigilance constructive". Constructive puisque nous souhaitions un accord mais vigilant parce que nous sommes des gens sérieux et nous voulions un accord très ferme et très robuste", résume-t-il.

Je crois qu'un ministre des Affaires étrangères n'est pas venu depuis plus de 10 ans

Laurent Fabius

Il ne pense néanmoins pas en reparler lors de sa visite en Iran. "Je vais voir ceux qui sont en charge, c'est-à-dire le président de la République, le ministre des Affaires étrangères, le président du Parlement. S'ils ont des questions, mais je n'y crois pas vraiment parce qu'on s'est mis d'accord là-dessus, et puis on parlera aussi de notre coopération entre l'Iran et la France, puisque je crois qu'un ministre des Affaires étrangères n'est pas venu depuis plus de 10 ans", explique Laurent Fabius. 

Des discussions qui devraient donc tourner autour de cette coopération : "L'Iran est un grand pays. Nous ne sommes pas toujours d'accord avec ses orientations mais c'est un pays qui compte, donc nous allons voir sur le plan culturel, sur le plan économique, sur le plan des échanges, ce que nous pouvons faire ensemble".