Ni le Brexit dur, ni Donald Trump à la Maison Blanche, ni Italie sans gouvernement sous la menace de banques lourdement plombées - c’est-à-dire tous les ingrédients pour filer aux abris - n’ont l’air de faire peur aux investisseurs : Wall Street est en hausse de 12,7%, Paris de 5% en une semaine, Tokyo bat ses records historiques. Ça flambe sur les 5 continents.
Ce pied de nez s'explique par la décision des analystes de faire trois paris. D'abord, les risques politiques existent mais ils leurs paraissent très maîtrisables. Ensuite, ils veulent jouer les actions plus risquées mais très rentables. Ils ne veulent plus d’obligations, dont les rendements sont quasiment nuls. Enfin, ils considèrent que les guichets des banques centrales vont rester ouverts, et que le le monde sera toujours inondé d’argent pas cher.
Cela signifie-t-il que ces analystes croient que l’économie va aller mieux partout ? Ils croient surtout que leurs plus grosses inquiétudes sont désormais levées. Ils anticipent une poursuite d’une forte activité aux États-Unis grâce au plan d’investissement de 500 milliards de Donlad Trump.
Ils croient aussi à un léger mieux en Europe et à un retour d'un peu d’inflation, avec le pétrole qui va encore augmenter (l'Opep a décidé de réduire les volumes et de peser sur les prix). Ils pensent que le chômage va reculer presque partout, générant plus de consommation. Autant d’arguments qui entretiennent l’euphorie en cours.
L’environnement économique et politique ne fait plus peur à court terme. Il va falloir un peu de temps avant d’enregistrer concrètement les décisions du 45e président des États-Unis : ses propos contre les échanges économiques, la Chine et l’Europe, son encouragement à un Brexit dur ou ses déclarations de politique étrangère déroutantes au mieux, inquiétantes au pire.
En fait, les investisseurs considèrent qu’il va passer de l’eau sous les ponts du Potomac (le fleuve de Washington) avant que ces saillies se concrétisent. Les marchés ont choisi de voir le verre à demi plein.
La France prend déjà la vague à la Bourse. Mais la place de Paris est en priorité connectée à l’économie mondiale grâce à ses champions du luxe, de l’aéronautique, de la défense ou de la pharmacie, qui produisent beaucoup hors de nos frontières et qui exportent tous azimuts. Si elle ne dépendait que du marché français, Paris serait en berne. La Banque de France vient de réviser en baisse se prévisions d'activités pour 2016 et 2017.
13/20 à Electricité de Strasbourg. Cette filiale régionale d'EDF a mis en service une centrale biomasse qui va permettre une baisse des émissions de 40.000 tonnes de CO2.
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