À Palmyre, l'État islamique s'en prend aux statues de dieux

Un peu plus d'une semaine après la prise de Palmyre, l'État islamique aurait commencé à détruire quelques uns des vestiges faisant la renommée mondiale de la cité antique. Comme l'a expliqué un homme se présentant comme un commandant de l'organisation terroriste, l'État islamique n'aurait pas l'intention de raser la ville, mais seulement de détruire les icônes religieuses passées.

Comme lors de la prise du musée de Mossoul par exemple, ce sont ainsi des statues parfois datées de près de 2.000 ans qui auraient subi les foudres des jidhasites, à en croire les informations de l'International Business Times. "J'ai entendu un bruit sourd donc je suis monté sur le toit pour voir ce qui se passait", raconte un homme dans les colonnes de l'IBT. "J'ai vu que c'était les hommes de Daech qui s'en prenaient à la statue du dieu-lion avec des machines de chantier."

À la croisée des civilisations

Comme le précise également l'édition britannique du site Internet, la ville a déjà été dévastée par les combats qui se sont déroulés pendant de longs jours dans ses rues. Les blindés des forces loyales à Bachar Al-Assad auraient notamment causé des dégâts irréparables en tentant de défendre cette position aussi symbolique que stratégique.  

Lieu de croisement de plusieurs civilisations, Romains, Ottomans, Égyptiens et Perses notamment, grâce à son oasis, la ville de Palmyre est riche d'une incroyable diversité de constructions antiques, bâtiments religieux comme de loisirs, mêlant aussi différentes architectures.