"Pour dîner avec le diable, il faut une longue cuillère". Les ministres grecs ont désormais tout le loisir de traduire ce fameux proverbe allemand. Le diable, pour Alexis Tsipras, était incarné par ces hommes en noir envoyés par le FMI, l'UE et la BCE pour vérifier les comptes grecs. Mais sur le fond rien n'a changé, des Grecs bravaches et arrogants d'il y a un mois il ne reste presque rien. Ils ont dû céder. Ils se sont couchés. L'essentiel de la potion libérale a été imposé à ces gens de Syriza qui rêvaient de ré-enchanter la gauche européenne.
La souveraineté ne se partage pas. On l'a ou on ne l'a pas. Et les grecs ne l'ont pas. Les institutions européennes, la banque centrale, elles, l'ont. Dans ce bras de fer, ou plutôt cette partie de poker menteur, les Grecs n'avaient qu'une arme : la sortie de l'euro. Mais avant même les élections, Syriza avait annoncé qu'il ne voulait pas sortir de l'euro. Comme s'ils s'étaient attachés les mains avant d'affronter un lutteur beaucoup plus gros qu'eux.
Alexis Tsipras avait beau jouer un Lénine cathodique, il n'était qu'un François Hollande de plus. Souvenez-vous, notre président avait promis de renégocier le traité budgétaire conclu entre Sarkozy et Merkel. Et puis il s'était couché... Comme Syriza, et comme les Espagnols de Podémos s'ils accèdent au pouvoir. La gauche européenne est devenue une grande boutique de literie.
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