Quand
Donald Trump est en difficulté, que fait-il ? Comment passe-t-il ses nerfs ? Comment évacue-t-il la pression ? Pas de jogging, son seul sport, c’est le
golf. Pas d’alcool, il ne boit jamais depuis que son frère est mort
d’alcoolisme. Il
tweete. Et il tweete même en rafale. Les Américains disent "tweet
storm", tempête de tweet. Comme pendant la polémique sur Miss Univers quand il s’était mis à tweeter de façon compulsive à trois heures du matin pour
l’insulter.
Visiblement, Donald Trump a été pris d’une nouvelle poussée de fièvre "tweeteuse", puisqu'il a
passé la journée à incendier les leaders du parti républicain qui le lâchent. Contre le chef de la majorité républicaine au Congrès, Paul Ryan, Trump a écrit : "Malgré
ma victoire après le deuxième débat, comme un raz-de-marée (chaque
sondage)", ce qui est faux, "il est difficile de faire un bon
score quand Paul Ryan et les
autres donnent zéro soutien !".
Il a affirmé aussi que tous les élus du Congrès ont dénoncé la déloyauté de Paul Ryan (ce qui est exagéré), qu'il qualifie de "très faible et inefficace".
Pareil pour John McCain, le candidat républicain en 2008, qui lui a retiré son soutien, il le traite "d’infect".
"C’est tellement agréable que mes chaînes aient été retirés, je peux maintenant me battre pour l’Amérique comme je veux".
Et
on pourrait continuer de les citer, ça a duré toute la journée. Il
a d’ailleurs mis en application sa "libération des chaines" en
diffusant cette nouvelle publicité de campagne dans laquelle sont reprises les
images du malaise d’Hillary Clinton, à qui il avait pourtant souhaité un prompt rétablissement le mois dernier.
Donald Trump
tweete lui même, sur son portable, ou dicte ses tweets à ses assistantes en
hurlant depuis son bureau ! Une
pulsion de tweets qu’a moqué Barack Obama en campagne en Caroline du Nord pour
Clinton.
- Barack Obama s’est aussi exprimé pour la première fois sur la vidéo grossière : "Pas besoin d’être un père ou un mari pour savoir que ce n’est pas bien de dire ça. Il suffit d’être un être humain convenable pour savoir que ce n’est pas bien de dire ça".
- Al Gore était lui en campagne pour la première fois avec Clinton, en Floride, l’état qui lui a fait perdre la Maison Blanche en 2000. Il en a profité pour rappeler qu’il était la preuve vivante que chaque voix compte.
Un message
sur l’environnement pour convaincre les jeunes électeurs qui sont beaucoup
moins nombreux à plébisciter Clinton que Obama en 2008 et 2012.
- Une analyse intéressante des derniers sondages montrent que l’une des clés
de cette élection est bien le genre. Si
seulement les femmes pouvaient voter le 8 novembre, Clinton ferait
une razzia, y compris dans des états profondément républicains comme le Montana
ou l’Alaska.
Mais si seulement les hommes pouvaient voter, Clinton serait battue, et ne gagnerait pour résumer que les grosses agglomérations : New York, Chicago, Washington, Boston, ainsi que la Côte Ouest.
- Lors d’une interview sur CNN, l’un des derniers soutiens républicains de Trump, le Dr Ben Carson (qui était candidat à la primaire) a indiqué, à propos de la vidéo obscène que Trump minimise comme des "propos de vestiaires", qu'il avait déjà entendu des gens parler ainsi.
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