Barack Obama était à Philadelphie mardi 13 septembre pour tenter de raviver la flamme de la campagne d'Hillary Clinton, menacée par le souffle de Donald Trump depuis le début du mois de septembre.
La Pennsylvanie est l’un des états clés qu’elle ne doit absolument pas laisser à Donald Trump. Cela se passait au pied des marches du musée de Philadelphie. Celles où se conclut la séquence célèbre du film Rocky, lorsque Sylvester Stallone grimpe et se retourne pour saluer la ville, bras levés. Barack Obama a d’ailleurs rejoué la scène.
Le président américain, comme toujours, est plus percutant que Hillary
Clinton pour déstabiliser Trump : il l’attaque sur son manque de transparence (une manière de retourner à Trump ses sous-entendus sur le manque de
transparence de Clinton sur son état de santé) notamment parce que le milliardaire refuse
toujours de publier ses avis d’imposition, contrairement aux Clinton.
Il l’accuse aussi d’avoir Poutine comme modèle, et invoque le souvenir de Reagan qui n’aurait jamais fait l’éloge du leader russe comme Trump (qui a dit que Poutine était un leader plus puissant qu’Obama). Il lui reproche au fond de n’être qu’un personnage de télé réalité. "Dans les campagnes électorales vous entendez souvent des trucs dingues. Mais je dois dire que cette année, on a entendu des trucs plus dingues que d'habitude. Ce n'est pas une télé réalité".
Mais, parfois,
il semblait se forcer à en rajouter. Il sentait que la foule
l’applaudissait plus lui que la candidate, comme si ces
démocrates, comme plusieurs nous l’ont dit, regrettaient qu’il ne
puisse pas faire un troisième mandat (certains portaient des
affiches "4 more years" ("4 ans de plus")).
"Je vais travailler aussi dur que possible cet automne pour faire élire Hillary Clinton". "Je veux vraiment, vraiment, vraiment, faire élire Hillary Clinton". Notez le "faire élire". Il sait à quel point son soutien actif est nécessaire à Clinton. Il parle donc de ses propres réalisations, réactive son "Yes we can" et s’autocongratule.
"Le temps est venu pour mois de passer le relais. Mais je sais qu'Hillary va le prendre, et elle va courir cette
course, et la terminer, c'est pour ça que je suis avec elle. Et j'ai besoin que vous travailliez aussi dur pour Hillary que
vous l'avez fait pour moi".
"On va gagner en novembre. Nous allons élire Hillary Clinton". Et il
a ce geste curieux, à la fin de son discours : il frappe trois fois le bord du
pupitre, en rajoutant un "Come on", "allons y", comme
pour donner un coup de fouet à la foule, comme s’il sentait qu’il fallait
donner de l’énergie à la campagne Clinton qui en manque parfois.
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Clinton sera de retour en campagne jeudi 15 septembre, en Caroline du Nord où elle prononcera
aussi un discours devant la communauté noire le lendemain.
- Le département de la justice de l’état de New York ouvre une enquête sur la
Trump Foundation, accusée d’avoir versé en 2013 $25.000 pour financer la
campagne de la ministre de la justice de Floride, aujourd’hui soutien de Trump,
qui venait de renoncer à des poursuites dans l’affaire embarrassante de la
Trump University (le milliardaire était accusé de vendre des cours et délivrer
des diplômes sans valeur).
-
la Une du New York Post, mardi 13 septembre, après l’affaire de la pneumonie de Clinton.
- Pour dévoiler son propre bulletin de
santé, Donald Trump va participer au Dr. Oz Show, l’émission médicale la
plus célèbre de la télévision américaine (son présentateur médecin
est très contesté).
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