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Un Rafale apponte sur le porte-avions français Charles de Gaulle
Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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À 6h10, heure de Paris, le premier Rafale s'est envolé depuis le porte-avions Charles de Gaulle afin d'intensifier les frappes contre l'État islamique sur la ville de Mossoul notamment, fief de l'organisation terroriste en Irak. Sous les ailes de l'avion de chasse, 4 bombes de 250 kg à guidage laser. Huit Rafale vont être catapultés au cours de la matinée, c'est un toutes les trois minutes en moyenne. Sur la journée 24 avions seront propulsés depuis le porte-avions.
Une grande concentration règne sur le bâtiment français. Certains de ces avions vont apporter leur soutien aux troupes irakiennes au sol dans leur combat contre l'État islamique. On sait que la priorité est la reprise de Mossoul mais il faut aussi sécuriser les zones déjà reprises à Daesh et ce combat prendra beaucoup de temps.
"Il s'agit d'aller reconquérir une ville de première importance", explique Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire auprès des Nations Unies. Une ville particulière, à cheval entre la zone kurde et la zone sunnite, également deuxième ville de Syrie en terme de population.
Le Charles de Gaulle triple la capacité de frappes aériennes françaises. Sa mission est prévue de "fin septembre à fin octobre" selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
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