Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, est actuellement le théâtre de violentes manifestations contre le régime de Blaise Compaoré. Le président burkinabé a notamment limogé son gouvernement avant d'entamer des négociations avec l'opposition.
Par ailleurs, les Burkinabés
contestent une réforme de la Constitution, visant à maintenir le
Président au pouvoir. Face à cette situation qui se dégrade, la
France reste silencieuse et se contente d'un "appel au calme et la
retenue".
C'est à croire que la France attend que tout Burkina Faso s'embrase avant de réagir. Cette attitude contraste avec la grande inquiétude exprimée par les États-Unis.
Isabelle Dath, rédacteur en chef du service étranger de RTL
Contrairement à l'enthousiasme qu'elle affichait lors du mouvement de démocratisation en Afrique, lancé en 1990 par le discours de la Baule de François Mitterrand, la France est aujourd'hui très discrète. L'Élysée estime en effet qu'il est "trop tôt pour s'inquiéter".
Le 7 octobre dernier, François
Hollande avait envoyé une lettre de remerciement à Blaise Compaoré
pour son soutien dans les conflits régionaux. Par la même occasion,
le chef d'État français lui a signifié qu'"il serait bien que le
Burkina Faso reste l'exemple qu'il a toujours été".
Le choix du mot "exemple" est bien curieux, quand on réfléchit en quoi Blaise Compaoré peut servir de modèle.
Isabelle Dath, rédacteur en chef du service étranger de RTL
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