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Hollande attendu en Algérie pour renforcer le dialogue

François Hollande sera en visite-éclair à Alger ce lundi à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika pour évoquer les questions de sécurité en Afrique et au Moyen-Orient et la coopération multilatérale mondiale.

François Hollande le 12 juin 2015.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Après une semaine marquée par de nombreux déplacements, la nouvelle étape du "Hollande Tour" sera l'Algérie. Attendu ce lundi 15 juin en milieu de journée pour une brève visite à Alger, le chef de l'État devrait rencontrer le Premier ministre Abdelmalek Sellal puis le président Abdelaziz Bouteflika avant une conférence de presse.

Cette "visite de travail et d'amitié", selon l'agence APS, intervient dans un contexte "marqué par un approfondissement significatif du dialogue et de la concertation politiques entre les deux pays" écrit la présidence algérienne. Elle sera l'occasion pour les deux présidents d'évoquer des questions "relatives à la sécurité et à la paix en Afrique et au Moyen-Orient, ainsi qu'à la coopération multilatérale mondiale".

Allié dans les crises maliennes et libyennes

Dans une tribune publiée dans Le Quotidien d'Oran quelques heures avant le début de sa deuxième visite officielle à Alger, la première datant de décembre 2012, François Hollande écrit attacher "beaucoup d’importance au dialogue politique entre la France et l’Algérie car nos deux pays contribuent à la stabilité et à la sécurité dans la région".

Abdelaziz Bouteflika est en effet un interlocuteur de premier plan sur la crise malienne, dans laquelle la France est engagé depuis 2013 avec une opération ayant permis de stopper l'avancée des groupes islamistes. Depuis, rappelle le président français, "l’Algérie a joué un rôle déterminant pour traduire politiquement ce succès avec la signature en mai dernier de l’accord d’Alger pour la paix et la réconciliation au Mali" qui doit être scellé le 20 juin par les derniers groupes rebelles de l'Azawad (nord). L'Algérie est également engagé dans la crise libyenne, pays voisin en proie au chaos, où l'Algérie s'était opposée à l'intervention militaire qui a mis fin au régime de Mouammar Kadhafi. Depuis quelques mois, Alger tente de lancer un dialogue entre les protagonistes de la crise libyenne en vue d'un accord de paix.

La coopération franco-algérienne "est en marche"

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Sur le plan bilatéral, François Hollande a exprimé sa "conviction profonde" que la France et l'Algérie sont "capables de bâtir un partenariat d'exception". La coopération franco-algérienne "est en marche. De nombreux investissements sur les deux rives de la Méditerranée m’ont été présentés. Ma visite à Alger sera l’occasion de les traduire concrètement et de renforcer le partenariat économique entre nos deux pays", a-t-il promis dans cette tribune.

La France, qui peine à s'extirper de sa crise économique, et l'Algérie, confrontée à une baisse de ses revenus pétroliers, souhaitent intensifier leur "partenariat stratégique", conclu en 2012. Ce partenariat, qui a enregistré "ces dernières années des avancées importantes", devrait connaître "d'autres progrès dans plusieurs secteurs", parie la présidence algérienne. Paris veut par ailleurs récupérer le rang de premier fournisseur de l'Algérie, perdu en 2013 au profit de la Chine. Paris, qui exporte notamment des céréales, des médicaments et des voitures, est actuellement le deuxième partenaire de l'Algérie avec des échanges s'élevant à 10,5 milliards d'euros en 2014.

Éviter les sujets qui fâchent

Cette visite ayant pour but de renforcer la coopération franco-algérienne, le but est d'éviter au maximum les sujets délicats. Alors que ce sujet nourrit le débat en Algérie, François Hollande "ne se mêlera ni directement ni indirectement" de la question de la succession d'Abedlaziz Bouteflika "qui à mon sens n'est pas une question posée aujourd'hui", affirmait récemment un diplomate français.

Réélu l'année dernière pour un quatrième quinquennat, Abdelaziz Bouteflika, 78 ans, physiquement affaibli à la suite d'un AVC en 2013 "conduira son mandat jusqu'à son terme" au printemps 2019, deux ans après la présidentielle française, a assuré son directeur de cabinet Ahmed Ouyahia. Celui-ci a aussi exclu le scénario d'une succession dynastique. L'opposition prête des intentions présidentielles au frère du chef de l'État, Said, son conseiller spécial depuis sa première élection en 1999.

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